Il existe de multiples façons de se changer les idées. Viure al país en a sélectionné trois, au grand air dans les espaces nordiques de Beille et du Chioula, avec un casque ou au concert punk occitan ou en se défoulant au carnaval.
MONTANHA : « Esqui de fons en Arièja »D’Aymeric Jonard et Marc Raturat
Accueillant une clientèle fidèle et souvent passionnée, les vastes domaines du col de Chioula et du plateau de Beille en Ariège, représentent en kilomètres de pistes le troisième site de France de ski de fond. Animateurs spécialisés et touristes s'y côtoient sous l'oeil attentif du personnel des deux stations. La communauté de communes du pays d'Ax qui gère les deux espaces assument un déficit financier important de la régie, l'essentiel étant de maintenir des activités hivernales qui font vivre les vallées.
MUSICA : « Papa Gahus »
De Denis Salles et Clément Alet
C'est désormais acquis, la musique occitane ne se cantonne pas au traditionnel ou au folk. En Bigorre, quatre artistes ont décidé de chanter du punk en occitan avec le groupe Papa Gahus. Un style qui semble coller à la peau de leur gascon si particulier, mais aussi à leur état d'esprit et à la façon dont ils vivent leur culture.
SOCIETAT : « Carnavals occitans »
De Sirine Tijani, Denis Hémardinquer et Olivier Denoun
De Toulouse à Pau en passant par Limoux, on ne badine pas avec le Carnaval ! Qu'il soit organisé par les écoles, comme dans les calandretas qui font du carnaval un support pédagogique complet, ou dans une ville toute entière comme à Pau ou à Limoux, le carnaval a une vraie fonction exutoire. Il permet ainsi de se défouler, de se déguiser, de contester et surtout d'accuser de tous les maux de l'année le pauvre M. Carnaval, le bouc-émissaire parfait. Chaque carnaval a son histoire, ses spécificités et ses codes. Nous avons décidé de vous en faire découvrir deux très différents mais qui revendiquent leur identité occitane : le Carnaval Biarnés de Pau avec son célèbre Sent Pançard et celui de la calandreta toulousaine Garoneta et son Lopiòt Carnaval avec une question essentielle : cette année encore, ces messieurs Lopiòt et Sent Pançard finiront-ils au bûcher ?