Le crash d'un hélico de la gendarmerie ce vendredi à Cauterets (Hautes-Pyrénées), faisant 4 morts, rappelle que sans cet appui aérien, gendarmes et CRS seraient moins rapides et moins efficaces pour vous porter secours en montagne. Reportage avec une équipe de secouriste.
La montagne est un terrain de jeu. C'est aussi un terrain dangereux. Pour les montagnards, skieurs ou randonneurs, comme pour les secouristes. L'accident de l'hélicoptère de la gendarmerie de Tarbes avec 4 hommes à bord dont 2 gendarmes du PGHM de Pierrefitte-Nestalas est là pour le rappeler.
Pour venir en aide à ceux qui se blessent ou se perdent dans ces terrains accidentés, gendarmes et CRS de montagne (qui assurent une permanence une semaine sur deux à tour de rôle) sont parfois obligés de prendre eux-même de grands risques.
Les conditions météo souvent changeantes en montagne sont des paramètres dont doivent tenir compte les secouristes. Pour être en mesure de porter secours au plus vite aux blessés en montagne, l'hélicoptère est indispensable.
Pour cela, gendarmes et CRS s'entraînent régulièrement. C'est au cours d'un de ces exercices que le drame de ce 20 mai s'est produit.
Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées avait suivi en août 2015 le travail des CRS de Gavarnie avec l'hélicoptère de la sécurité civile :