Des capes multicolores suspendues au mur d'enceinte et - peinte sur la piste - la silhouette noire du "torero hiératique" qui le hante : Hervé Di Rosa a parfaitement réussi "sa" goyesque. C'est l'image la plus forte du week-end taurin. Mais ce n'est pas la seule…

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Voici l'image la plus surprenante.

Au moment même où s'ébranlait le paseíllo de la goyesque d'Arles, José Tomás arrivait à "El Grullo", la finca de Núñez del Cuvillo pour la tienta de plusieurs vaches.
Mise en ligne par "R7" , la photo que nous reproduisons s'est instantanément retrouvée sur les smartphones des taurins du monde entier accompagnée d'une question : est ce que cela signifie qu'il prépare son retour?
On n'a pas la réponse…


Voici l'image la plus patriotique


Samedi 9 septembre, Arles. El Juli avait (bien) toréé le premier Domingo Hernández et le public réclamait l'oreille. C'est le moment que choisit un énérgumène au torse nu abondamment tatoué pour bondir en piste. C'était un militant anti-taurin agissant selon les techniques de l'agit-prop et le protocole de l'espontáneo. Promptement mis à terre par les banderilleros et les vigiles de l'arène, il fut reconduit hors piste aux accents de Coupo Santo, puis de La Marseillaise, deux hymnes repris à pleins poumons par les aficionados.


Voici l'image la plus réconfortante


Le novillero vénézuélien Jésús Enrique Colombo qui sera ce vendredi à Nîmes avant de prendre l'alternative en octobre à Saragosse, a montré dimanche à Dax que la corrida avait un bel avenir. Avec Andy Younès, qui sera fait matador ce week-end à Nîmes, la relève est assurée.
Mais les anciens, les oubliés, les réprouvés du système ne baissent pas la tête. Dimanche à Arles, Mehdi Savalli, s'est montré à la hauteur d'un excelent Baltasar Ibán. Et la veille à Dax, Emilio de Justo a donné deux belles faenas aux Victorino Martín.

 

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