"S'il y a des gens qui viennent du secteur automobile, on y fera particulièrement attention", a assuré M. Pepy sur BFM Business en soulignant que la SNCF avait embauché 11.000 personnes cette année.
"On souhaite aussi embaucher des gens expérimentés. On va embaucher 1.500 personnes sur l'entretien des voies, 900 personnes dans les ateliers du matériel", a précisé la patron de la SNCF. "Il y a tout un savoir-faire dans les usines automobiles que nous savons, nous, utiliser à la SNCF", a-t-il poursuivi.
Guillaume Pepy s'est aussi exprimé sur l'annonce par le gouvernement de son intention de remettre en cause certains projets de lignes à grande vitesse, pour cause de rigueur budgétaire. "Le TGV a sauvé les grandes lignes de la SNCF et aujourd'hui le TGV s'exporte (...), c'est une fierté française", a dit M. Pepy. "Pour autant, dans la période actuelle, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, a dit qu'il va falloir sélectionner les projets, mettre des priorités". "Ce que le gouvernement a annoncé me paraît raisonnable, réaliste. Il faut prendre tous ces projets, les examiner du point de vue de l'environnement, de l'énergie, de leur utilité, de leur urgence et il y aura à ce moment-là des priorités définies", a ajouté le dirigeant. "Ma conviction, c'est que la priorité de la SNCF, ça doit être les trains de la vie quotidienne c'est à dire les RER en Ile-de-France, les TER en province et le réseau existant", a-t-il conclu.
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