Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, a promis que "personne ne sera laissé au bord du chemin" alors que le constructeur automobile va fermer l'usine d'Aulnay et supprimer 8.000 emplois en France.
"Nous sommes conscients de nos responsabilités au coeur du tissu industriel français", a ajouté M. Varin lors d'une conférence de presse en marge du comité central
d'entreprise extraordinaire (CCE) au cours duquel PSA a annoncé la fermeture du site d'Aulnay-sous-Bois en 2014 et la suppression de 8000 postes en France. Philippe Varin, le patron du groupe PSA Peugeot Citroën, a dit "mesurer pleinement la gravité des annonces faites aujourd'hui ainsi que le choc et l'émotion qu'elles provoquent dans l'entreprise et dans son "environnement". Mais selon lui, "l'ampleur et le caractère durable de la crise qui affecte notre activité en Europe rendent désormais indispensable ce projet de réorganisation".
"Mettre de l'argent dans le groupe n'est pas ce qui remplira nos usines"
Le président du directoire de PSA Peugeot Citroën a par ailleurs rejeté l'idée d'un prêt ou d'une entrée de l'Etat au capital du constructeur automobile français.
"Nous avons une sécurité financière importante, ce qui fait que ce sujet n'est pas à l'ordre du jour", a-t-il déclaré, avant d'ajouter que "mettre de l'argent dans le groupe n'est pas ce qui remplira nos usines".
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