En Seine-et-Marne: "ville morte" contre l'arrêt d'un sous-traitant automobile

Ce mardi, les salariés de Prevent Glass, un sous-traitant de Volkswagen, et des élus locaux organisaient à Bagneaux-sur-Loing (Seine-et-Marne) "une opération ville morte" pour protester contre l'arrêt de leur usine.

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"Aujourd'hui on inaugure un cimetière, parce qu'on est tous licenciés, pour nous c'est mort au niveau des salariés, il faut penser aux familles, à nos enfants, il faudra trouver du boulot", a dit à l'AFP Eric Boucheron, délégué CGT et représentant des salariés à la fin de l'opération qui a débuté à 14H00 et a rassemblé quelques centaines de personnes.
 
Prevent Glass, société spécialisée dans la fabrication de vitres latérales pour le constructeur allemand Volkswagen, a été mis en liquidation judiciaire le 9 mai par le tribunal de commerce de Melun, entraînant la mise au chômage des 219 salariés.
 
Depuis cette date, les salariés campent devant leur usine pour préserver leur outil de travail, mais les quelque repreneurs qui se sont manifestés n'ont pas donné suite. "Il va y avoir un impact aussi sur les commerçants, ils vont perdre une clientèle, dans la région on est le dernier gros employeur", a ajouté M. Boucheron.
 
"Le liquidateur veut vendre, nous on fait barrage. On a fait un cimetière avec une chapelle ardente, un dépôt de gerbes et on fait visiter aux habitants et aux gens qui veulent bien voir les dégâts humains et financiers. Donc « ville morte » chez nous ça signifie quelque chose", a confié à l'AFP Claude Jamet, maire (DVG) de Bagneaux-sur-Loing.
           
L'arrêt de l'usine représente quelque "575.000 euros par an" de manque à gagner pour cette petite commune de 1.700 habitants, présenté par l'édile comme "une cité verrière et ouvrière depuis 1753".
           
"On est en face d'un outil de production totalement moderne et performant, adapté, et il n'y a pas d'obsolescence des process de fabrication qui expliqueraient finalement cet arrêt de production", a déploré Vincent Eblé, sénateur (PS) et président du conseil général de Seine-et-Marne, dénonçant "un gâchis

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