Mercredi 22 août, des producteurs du Lot-et-Garonne vendront directement aux particuliers 40 tonnes de fruits et légumes, place de la Bastille à Paris et dans 27 villes de banlieue.
La Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux (Modef) organise mercredi 22 août à Paris et dans 27 villes de banlieue la vente "au juste prix" de 40 tonnes de fruits et légumes du Lot-et-Garonne pour dénoncer "les marges abusives" des grandes surfaces.
"Les circuits longs développés par la grande distribution depuis un demi-siècle dégradent les fruits et légumes, éloignent le consommateur de l'agriculteur, et les grandes et moyennes surfaces (GMS) prennent des marges abusives inacceptables", indique un communiqué du Modef reçu à l'AFP.
Deux semi-remorques chargés de 40 tonnes de fruits et légumes (tomates, melons, prunes, poires, pommes de terre, salades, nectarines, etc.) cultivés en Lot-et-Garonne, premier département de France de production de nombreux fruits et légumes, seront proposés "au juste prix" place de la Bastille à Paris et dans 27 autres villes de la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.
Deux semi-remorques chargés de 40 tonnes de fruits et légumes (tomates, melons, prunes, poires, pommes de terre, salades, nectarines, etc.) cultivés en Lot-et-Garonne, premier département de France de production de nombreux fruits et légumes, seront proposés "au juste prix" place de la Bastille à Paris et dans 27 autres villes de la Seine-Saint-Denis, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne.
"Le kilo de tomate est par exemple vendu de 75 à 80 centimes aux centrales d'achats et se retrouve à 2,5 EUR/kg au minimum en grande surface. Nous pensons que le juste prix intéressant pour le consommateur et rémunérateur pour l'agriculteur est de 1,5 EUR/kg", prix pratiqué mercredi, a indiqué à l'AFP le secrétaire général du Modef, Raymond Girardi.
Selon lui "les grandes surfaces effectuent une marge de 1 à 2 euro sur les tomates" alors qu'il estime à 1,7 EUR/kg le prix "normal" que ces dernières devraient pratiquer. "Nous voulons aussi interpeller l'Etat sur son rôle à jouer pour protéger le pouvoir d'achat des agriculteurs et des consommateurs", a ajouté M. Girardi estimant ce "rendez-vous très prisé par les Parisiens".
Cet événement initié il y a 15 ans par le Modef est organisé avec le concours d'élus du bassin parisien et se veut "solidaire et humain pour faire profiter de produits frais au juste prix".