Le député Jean-François Lamour a annoncé que, lassé des guerres internes, il renonçait à être candidat à sa propre succession à la tête du groupe UMP au Conseil de Paris.
"Je consacre plus de temps aujourd'hui à régler les guerres internes qu'à coordoonner l'opposition" au maire PS, déplore M. Lamour. "Je passais mon temps à essuyer les coups bas. Cela ne m'intéresse pas de continuer à travailler sous cette forme-là". C'est en ces termes, dans une interview accordée au Parisien, que Jean-François Lamour annonce qu'il passe la main et ne sera pas candidat à sa propre succession à la tête du groupe UMP au Conseil de Paris.
Le groupe UMP est la principale opposition au maire socialiste Bertrand Delanoë. La présidence de ce groupe de près de 60 membres est remise en jeu tous les deux ans. L'élection aura lieu le 13 septembre.
L'ancien champion olympique de sabre, élu du XVe arrondissement, accuse un groupe d'élus municipaux UMP partisans de Jean-François Copé (Rachida Dati, Pierre Charon...) de "chercher à créer les conditions d'une scission". "Si les dissidences continuent, je crains qu'on ait des soucis dans deux ans", date des prochaines municipales, prévoit M. Lamour.
Le groupe UMP est la principale opposition au maire socialiste Bertrand Delanoë. La présidence de ce groupe de près de 60 membres est remise en jeu tous les deux ans. L'élection aura lieu le 13 septembre.
L'ancien champion olympique de sabre, élu du XVe arrondissement, accuse un groupe d'élus municipaux UMP partisans de Jean-François Copé (Rachida Dati, Pierre Charon...) de "chercher à créer les conditions d'une scission". "Si les dissidences continuent, je crains qu'on ait des soucis dans deux ans", date des prochaines municipales, prévoit M. Lamour.
Les déchirements de la droite municipale ont commencé dès le départ de Jacques Chirac en 1995 : le mandat de son successeur à la mairie Jean Tiberi avait été marqué par des frondes incessantes, jusqu'à l'échec de ce camp en 2001, quand Delanoë avait signé une victoire historique de la gauche dans la capitale. Depuis, l'UMP parisienne a continuellement perdu du terrain, à l'Assemblée nationale comme au Sénat, sans jamais parvenir à contrer la gauche au pouvoir à la mairie.
La rivalité entre partisans de Jean-François Copé et François Fillon pour la présidence de l'UMP n'a fait que raviver les divisions et querelles au sein de ce groupe municipal.