Le constructeur automobile a dû accepter de renoncer au versement de tout dividende pendant trois ans pour que l'Etat accepte de secourir sa banque. Des contreparties qui ne concernent pas le plan social, insiste PSA.
Les contreparties demandées par l'Etat en échange d'une garantie publique pour la filiale bancaire de PSA Peugeot Citroën ne concernent pas le "plan de redressement" de ce dernier qui prévoit 8.000 suppressions de postes en France, a assuré mercredi son patron Philippe Varin.
"Il y a un certain nombre d'engagements, dont le fait de ne pas verser de dividendes et la limitation de la rémunération variable des mandataires sociaux", a expliqué M. Varin lors d'une conférence de presse.
Peugeot Citroën a défini ce matin son projet industriel avec Général Motors. Il porte sur la construction de quatre nouveaux modèles en commun avec le géant américain de l'automobile. De son côté, l'Etat propose une garantie de 7 milliards d'euros sur 3 ans pour sauvegarder la banque de PSA, en contrepartie le constructeur s'engage à limiter les licenciements secs. on écoute la réaction de Christian Lafeuille, délégué FO à l'issue du comité de groupe européen qui se tenait mercredi matin chez PSA.