Un train sur deux circulait en heure de pointe, jeudi matin 20 décembre sur le réseau RATP du RER B, en raison d'une grève à l'appel de quatre syndicats qui dénoncent la dégradation des conditions de travail.
Mercredi, la direction de la RATP avait prévu une telle fréquence aux heures de pointe entre la Gare du Nord et Saint-Rémy-les-Chevreuse et Robinson. Aux heures creuses, la RATP annonce un train sur quatre.
Par ailleurs, l'interconnexion est suspendue jeudi à la Gare du nord.
La RATP invite depuis deux jours, les passagers allant au nord de Paris, au-delà de la gare, et notamment à Roissy- Charles de Gaulle à emprunter un nouveau train sur la partie SNCF de la ligne. Des informations en temps réel sur le trafic seront disponibles sur internet et dans les gares.
Ce mouvement de grève est lancé à l'appel de l'UNSA, Sud, FO, et la CGT. Selon Laurent Gallois, délégué syndical UNSA, cette action vise notamment à dénoncer "la dégradation continuelle des conditions de travail" et du dialogue social. "Il y a un monde parallèle entre les décisionnaires et ce qui se passe sur le terrain" dit-il.
Pour la RATP, "la seule alarme sociale est liée au projet de rapprochement de la RATP et de la SNCF en vue d'une direction de la ligne du RER B unifiée, prévue pour la mi-2013", une réorganisation qui vise à fluidifier le trafic.