Fleuron de l'industrie française, le TGV fête ce vendredi 25 janvier, les deux milliards voyageurs depuis 1981
Pour marquer ce cap symbolique du deux milliardième voyageur, la directrice de la branche grande vitesse de la SNCF, SNCF Voyages, Barbara Dalibard était dans l'après-midi aux côtés du président de la SNCF, Guillaume Pepy, à Paris Gare de Lyon où ils allaient à la rencontre de voyageurs.
Toute la journée, une centaine d'agents étaient à bord de trains sur les quatre axes TGV (nord, est, Atlantique et sud-est) et proposaient aux passagers une photo souvenir sous forme de cliché instantané.
S'il avait fallu vingt-deux ans au TGV, entre son lancement en 1981 et 2003, pour transporter son premier milliard de voyageurs, neuf années auront suffi pour doubler la mise.
Prouesse technologique issue des ateliers Alstom, ce train révolutionnaire a profondément transformé la carte de France en rapprochant les grandes métropoles du pays.
Mais entre-temps, l'équipement en France est à peu près réalisé. Il ne reste plus beaucoup de projets à venir. Et puis surtout, la crise est passée par là, et les priorités ont changé désormais.
Du coup, le TGV est au régime sec en France et l'on ne voit pas beaucoup plus loin aujourd'hui que les quatre LGV programmées, ou en cours de réalisation, (LGV Bretagne, Tours-Bordeaux, contournement de Nîmes-Montpellier, deuxième phase de la LGV Est) pour qu'il continue de se développer.
C'est donc vers l'étranger que la SNCF, et son partenaire Alstom, lorgnent pour tisser leur toile, et notamment le Brésil qui vient de lancer un appel d'offre pour la liaison Rio-Sao Paulo. Mais l'Europe n'est pas délaissée pour autant. 11.000 km de nouvelles LGV seront planifiées en Europe d'ici 2025, il y aura donc des opportunités.