Le directeur industriel du groupe PSA-Peugeot-Citroën, Denis Martin, a assuré que le groupe automobile disposait de "plus de possibilités d'emplois" que d'employés à reclasser dans son usine d'Aulnay-sous-Bois, qui doit fermer en 2014.
Le directeur industriel de PSA s'exprimait ce matin, mardi 5 février, sur Europe 1. Son objectif était bien évidemment de rassurer et de tenter de "calmer le jeu", face à une situation très tendue dans le groupe, et plus encore à l'usine d'Aulnay. Une usine paralysée par une grève depuis la mi-janvier.
Denis Martin a précisé qu'au regard de la crise actuelle qui frappe l'ensemble de l'automobile et singulièrement le groupe PSA, Peugeot-Citroën se doit de proposer des emplois à ses salariés, notamment ceux d'Aulnay-sous-Bois, avec des solutions d'emplois adaptées à leurs compétences.
Il a expliqué que ces offres d'emplois se trouveraient bien sûr, dans le groupe, dans la mesure du possible. "Aujourd'hui, nous avons plus de 3.500 possibilités d'emplois, dont 1.300 en mobilité interne principalement sur le site de Poissy" (Yvelines), a précisé Denis Martin, rappelant que le site d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) emploie actuellement 2.800 salariés. "Nous avons aujourd'hui plus de possibilités d'emploi que nous avons de salariés sur le site d'Aulnay, de manière à offrir une palette très vaste à l'ensemble de salariés".
L'usine d'Aulnay doit fermer dans le cadre d'un vaste plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois auxquels doivent s'ajouter 1.500 départs naturels non remplacés, annoncée en juillet.