Quatre ouvriers soupçonnés d'avoir participé à l'agression d'un huissier qui venait constater, à la demande de la direction, des dégradations dans l'usine le 18 janvier étaient convoqués mardi 5 février en début d'après-midi pour un entretien en vue de leur licenciement.
Un rassemblement a réuni plusieurs centaines de personnes, des grévistes, des personnalités politiques, élus locaux ou nationaux, sur le parking de l'usine d'Aulnay.
L'usine PSA Peugeot-Citroën d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, était toujours à l'arrêt mardi, bloquée par une grève à l'appel de la CGT.
"Ce sont toujours les mêmes grévistes et dans la même proportion", a indiqué une porte-parole de la direction de l'usine, soulignant qu'il y avait "un important absentéisme" comme c'est le cas depuis le début du mouvement le 16 janvier. Absenteïsme qui a entraîné la fermeture du site par la direction pendant une semaine.
La direction n'a pas tenté de démarrer la chaîne mardi matin. "Des grévistes ont fait éclater un pétard à la peinture ce matin, c'est dangereux", a expliqué la porte-parole.
Reportage de William Van Qui et Nedim Loncarevic