Didier Lalonde, un éleveur qui fait aimer son métier

Vous croiserez sûrement Didier Lalonde près de la carrière des chevaux. L’éleveur d’UPAC, la mascotte percheronne, est bas-normand, installé non loin de Bayeux dans le calvados.

 

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Didier Lalonde s’installe en Basse-Normandie en 1983. Il reprend alors l’exploitation familiale. Aujourd’hui sa ferme s’étend sur 345 ha. Il compte 600 têtes de bétails toutes catégories confondues.  Il travaille pour la filière viande mais possède 80 vaches allaitantes. L’objectif d’un veau par an est loin d’être toujours atteint malgré les soins apportés.
Il a trois enfants. Son fils aîné l’a rejoint et un Groupement agricole d’Exploitation en Commun a été créé. Le second devrait se mettre dans les traces. Et le troisième, encore jeune, se dit intéressé.
En attendant Didier Lalonde est simplement heureux. De travailler en famille. De faire ce qu'il fait. « Tout est venu naturellement. Je n'envisageais pas autre chose que l’élevage. » Et si cela n’avait pas été possible ? « J’aurais été attiré par un métier lié au soin porté à l’autre ; j’aurais été infirmier peut être...»
En plus des vaches, dans sa vie, il y a les équidés. Une passion. Quelques chevaux de sport, mais aussi et surtout les chevaux de trait. Dont il est fier. Des Cob normands. Et puis les seigneurs : les percherons. « J’aime le caractère des chevaux lourds, leur tempérament calme et sûr ». Chaque année 15 à 20 poulains voient le jour dans son domaine et cela depuis une décennie.
Le salon de l'agriculture est une destination habituelle. Il y va régulièrement. « C’est un pont entre deux mondes ; les paysans et la ville, et c’est important de le garder ce lien » . Non seulement il aime son métier, mais il aime aussi à le faire connaître. Et au fil des ans il a vu les appréhensions évoluer. « Nous avons été considérés longtemps comme des pollueurs. Cette approche est en train de changer. L’image des paysans s’améliore. On le voit, on le sent. Nous habitons non loin des plages du débarquement et ce lieu touristique est très fréquenté. Depuis quelques années, il n’est pas rare de voir des gens s’arrêter et contempler les troupeaux, même quand ils bloquent la route parce que nous passons d’une parcelle à une autre. Hier, ils râlaient. Aujourd’hui, ils sourient et font des photos. »


Pour en savoir plus

Upac la Percheronne, figure des chevaux au salon
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