L'agenda culturel du Week-end

Des idées de sortie pour ce week-end avec l'agenda culturel de Jean-Laurent Serra

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"Ciboulette" jusqu'au 26 février à l'Opéra Comique

C’est un nom qui rappelle les saveurs printanières et les bonnes petites salades du sud de la France et c’est vrai que cette « Ciboulette » parfume agréablement la scène de l’Opéra Comique. A l’origine, cette opérette du compositeur Reynaldo Hahn créée en 1923 au Théâtre des Variétés à Paris fut imaginée pour contrer la toute puissance d’un genre né à New York quelques années auparavant, la célèbre comédie musicale made on Broadway.
Car si l’opérette est aujourd’hui boudée par la nouvelle génération, elle fut le fer de lance des productions théâtrales populaires au début du siècle dernier. Les plus connues sont bien sur celles d’Offenbach. L’opérette alterne numéros chantés, dialogues et parfois quelques chorégraphies. A l’image de la comédie musicale américaine, elle raconte une histoire en chansons et de manière théâtrale. Le fameux théâtre chanté, cher à Broadway, ce différencie par rapport à sa cousine Américaine, par son histoire plus légère et plutôt gaie. Camille Saint-Saëns décrit l’opérette comme « une fille de l’opéra comique ayant mal tournée, mais les filles qui tournent mal ne sont pas sans argument ».
Ciboulette fait partie de ces petits trésors du genre, bien écrit et adroitement mise en musique. L’histoire de cette petite maraîchère d’Aubervilliers qui tombe amoureuse d’un riche nanti parisien met en lumière de manière fraiche et légère, les rapports amoureux, le « cocufiage » et autres thèmes de boulevard qui plaisent au public. Un public parisien qui se rappelle avec bonheur et qui chante avec ferveur quelques airs de cette opérette qui font parti de la mémoire collective. Celui du muguet par exemple que l’on attribue volontiers au répertoire des comptines pour enfants fut belle et bien écrit pour ciboulette.
Avec la lecture musicale de la Chef Laurence Equilbey qui dirige la partition et la mise scène sobre mais lumineuse de Michel Fau que l’on connait davantage pour ses rôles de comédien travesti, l’opérette Ciboulette dépoussière et défend les couleurs de ce genre devenu désuet mais qui bien fait, plait toujours à un large public.

« Don Cavalli » le 16 février chez Fargo et le 25 février à la Maroquinerie.

Avec son nom de cavalier espagnol, Fabrice Cavalli, de son vrai nom, chevauche sur le répertoire le plus difficile à interpréter pour un chanteur hors sol et hors racine. Comment effectivement « chanter » le blues et la soul musique, toutes les deux enracinées du côté du sud ouest des états unis, lorsque l’on est parisien et que dans ses veines coule non pas l’héritage de l’esclavage mais le refrain de la banlieue !
Pas facile de répondre à cette question, surtout lorsqu’on connait le parcours de ce musicien qui ne lit pas la musique et qui n’a jamais fréquenté le conservatoire pour apprendre le B A BA de ce répertoire de l’âme et du cœur qui a donné naissance au jazz. Fabrice Cavalli chante le blues comme il chanterait du rock, à l’instinct sans se poser de question. En véritable autodidacte, il puise les ingrédients de cette musique dans son amour pour le blues et les nombreux vinyles qu’il a dévoré depuis son enfance. Avec sa guitare, un petit modèle des années 50 appelée Rex, il distille des sonorités dignes des grands du blues. Sa musique sonne comme on dit, et j’ose le mot : le blanc bec envoie du bois ! Et c’est grâce à sa culture de « Banlieusard » que Fabrice donne à sa musique des accents rock parfois même Hip hop. Des rythmes qui pourraient rappelés certains morceaux qui accompagnent le cinéma de Tarantino. Don Cavalli sort le 18 février un nouvel album intitulé « Temperamental », le 2ème  médiatisé mais le 5ème de sa carrière. Il défendra son nouveau bébé, le 16 février lors d’un show case organisé chez Fargo, disquaire du 11ème arrondissement spécialisé dans la vente de disques vinyles et les grands noms du blues, de la soul et du rock. Le chanteur sera également en concert avec son groupe au grand complet, le 25 février à la maroquinerie dans le cadre du festival « Les Nuits de l’Alligator » un rendez vous dénicheur de nouveaux talents inspirés par le blues. Il y a deux ans, le festival avait découvert Asaf Avidan, chanteur Israélien à la voix d’ange devenu depuis un gros succès mondial. Don Cavalli, aura-t-il les chevaux nécessaires pour grimper au plus haut des hits parades ? A suivre, mais prenez donc place, la chevauchée est en route !   

« Lang Lang » le 16 février à la Salle Pleyel de Paris.
Lang Lang, la jeune star chinoise du piano arrive à Paris pour un récital exceptionnel le 16 février à Pleyel. Une occasion assez rare de voir le prodige jouer en concert, le répertoire exigeant de Chopin avec un programme exclusivement consacré à des pièces solistes. Car depuis quelques années déjà, le virtuose que le NJew York Times qualifie « d’artiste le plus prodigieux du monde musical classique » enchaîne les tournées sur les routes du Monde, acclamé par un public toujours plus nombreux de passionnés et de novices. À un an et demi, il découvre le piano et la musique classique en regardant deux dessins animés dont un épisode de  « Tom et Jerry » intitulé Le Concerto du Chat (incluant la « Rhapsodie Hongroise n°2 » de Franz Liszt).
Sa mère lui offre alors son premier piano droit. À cette époque, pour lui, musique et piano sont les synonymes d'un jeu. C’est à l’âge de 3 ans qu’il prend ses premiers cours. Il remporte son premier prix, deux ans après. La suite se résume à une carrière en public commencée à 5 ans et à une collection impressionnante de récompenses nationales et internationales.
Dans l’univers très clos des solistes de haut niveau, Lang Lang fait figure d’étoile filante ! Difficile d’observer dans son emploi du temps, une plage de plusieurs concerts à la suite dans la même ville. Le pianiste est trop demandé pour poser son piano en résidence. Il a cependant pris du bon temps, le 28 janvier à Cannes. Lors de son passage au MIDEM, il s'est vu attribuer la médaille de Chevalier de l'ordre Français des Arts et des Lettres par Madame la Ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti. Le 16 février, c’est donc un nouveau chevalier de la musique classique que les parisiens pourront applaudir. Profitez-en car la prochaine venue capitale de la star n’est pas encore connue. Seule certitude, il sera de passage cet été à Orange, lors du festival.

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