L'INRA au Salon de l'Agriculture : l'agronomie à notre service

L'INRA, c'est l'Institut National de Recherches en Agronomie. Au Salon de l'Agriculture, il a donc sa place. Encore faut-il faire comprendre au grand public ses missions et projets. Essai transformé.

Planqués dans vos assiettes, camouflés dans la nature, dissimulés dans les rayons de vos supermarchés, ils sont partout. Les scientifiques de l'INRA cherchent, étudient tout ce qui peut faire avancer la science, la santé, l'écologie ou les coûts. Des blouses blanches, ça fait parfois un peu peur, alors ils ont décidé de venir au Salon de l'Agriculture raconter leurs missions et leur implication dans notre quotidien, à grand renfort d'expériences ludiques.

Si je vous dis Bisphénol A, vous répondez panique dans les assiettes. Restez prudents, pour autant rassurez-vous, on veille, on cherche des solutions pour plus de sécurité alimentaire. Dans cette chaîne, une équipe de scientifiques de l'INRA est chargée de déceler les contaminants chimiques présents dans l'alimentation comme dans la nature. Le labo s'appelle Toxaline, il est dirigé par Bernard Salles.
Ces autres scientifiques sont des économistes. ils étudient vos comportements dans les magasins. Dangereux, pourriez-vous rétorquer. Et s'ils mettaient leur savoir-faire au service des marques ou des supermarchés ?! Pas du tout. Les directions données sont l'environnement, ou la santé. Leurs études vont pouvoir être mises au service des institutions internationales ou des Etats, pour élaborer par exemple de nouveaux étiquetages, comme l'explique ci-dessous Laurent Muller, chargé de recherches au laboratoire Gael, à Grenoble.
A Narbonne, on réfléchit à la meilleur façon de transformer nos déchets en énergie, et aux méthodes de dépollution les plus efficaces. Parmi les solutions étudiées, l'utilisation de micro-algues, encore à l'état de test. Jérôme Hamelin, du laboratoire de Bio-technologies de l'Environnement est optimiste quant aux avantages présentés par ces micros éléments et sur le calendrier de leur mise en oeuvre :
Les chenilles processionaires : elles ne sont pas très belles... Elles sont pleines de poils... Mais surtout elles posent des problèmes de santé publique, entre allergie et urticaire, et elles ravagent pins et cèdres. Et bien sachez que dans ce domaine aussi l'INRA intervient. Des agronomes ont créé des pièges urbains respectueux de l'environnement.

Difficile, décidément, de ne pas croiser une tablette ou un smartphone, quand on parle d'innovation. Alors il y en a aussi à l'INRA. Une autre équipe a développé une "appli" qui permet de surveiller les cultures, et d'établir des diagnostics à distance. On n'arrête pas le progrès.

Et d'autres exemples sont aussi en démonstration sur le stand du salon. Pour l'INRA, notre quotidien, sachez-le, est un vaste et infini terrain de jeu !