Ta Iset, une momie datant de 350 avant J.C, a été retrouvée parmi les encombrants sur une place de Rueil-Malmaison (92), il y a plus de 10 ans et repose depuis dans une réserve du musée de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine. Cette momie va enfin être restaurée.
Ta Iset, une momie datant de 350 avant J.C, a été retrouvée parmi les encombrants sur une place de Rueil-Malmaison (92), il y a plus de 12 ans et repose depuis dans une réserve du musée de Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine
Ta Iset âgée de cinq ans a été momifiée en Egypte en 350 avant J.-C. Elle est conservée dans la réserve du musée d’histoire locale de Rueil Malmaison depuis 2001. Sa restauration est en cours avec le soutien de la Région Ile de France et grâce à la subvention votée par le Conseil municipal de la ville.
Enveloppée dans un drap blanc au fond d’un cercueil en bois, Ta Iset était probablement gréco-égyptienne, vivant à l’époque des conquêtes d’Alexandre le Grand en Egypte. Sur une radiographie, on découvre un petit corps long d’à peine un mètre. Elle apparaît allongée sur le dos, les jambes légèrement pliées sur le côté. Elle a été éviscerée pour être embaumée, procédé commun de conservation des corps chez certains les Egyptiens.
La momie de cette jeune enfant devrait partir d’ici la mi-mai au Centre de recherches des musées de France où ses hiéroglyphes seront restaurés.
A son retour, elle sera exposée auprès des pièces napoléoniennes. En effet, Ta Iset pourrait être un souvenir de la campagne d’Egypte de Napoléon. En 1857, la momie aurait été rapportée par le général Noel Varin-Bey. Ancien membre de l’armée napoléonienne vers 1820, il aurait servi le vice-roi d’Egypte, Mehmet-Ali. Il aurait fondé une école de cavalerie et serait devenu ainsi général de l’armée d’Egypte.
De retour en France, il se serait installé à Rueil-Malmaison avec, dans ses bagages, la momie Ta Iset.
>> Voir le reportage de Norbert Cohen et Colette Zagaroli :