Verdict du procès des meutriers de l'A13 : 20 ans pour 3 agresseurs et 3 ans fermes pour la conductrice

Après deux semaines de débats, la cour d'assises des Yvelines a rendu son verdict sur le lynchage d'un automobiliste. Le noyau dur des 3 agresseurs prennent 20 ans. Entre 5 et 20 ans pour les 8 principaux accusés, 4 ans dont 3 fermes pour la conductrice placée sous mandat de dépôt.

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Les neuf jeunes hommes jugés après avoir battu à mort un homme sur l'autoroute A13 ont reçu leur peine de prison ce vendredi. Les 3 principaux agresseurs ont ecopé de 20 ans de prison. La conductrice, qui comparaissait pour pour violences volontaires et non assistance à personne en danger est condamnée à 4 ans dont 3 fermes et placée sous mandat de dépôt. 

Les 8 principaux accusés sont donc condamnés à des peines allant de 5 à 20 ans de prison. Ils étaient poursuivis pour meurtre, un chef d'accusation passible de 30 ans de réclusion criminelle, mais le président de la cour, Pierre Pélissier, a annoncé qu'il poserait lors du délibéré la question d'une éventuelle requalification des faits "en  violences en réunion ayant entraîné la mort", punissables de 20 ans de prison.

Mais certaines paroles prononcées par les agresseurs présumés au cours de la rixe mortelle pourraient peser lourd dans l'esprit des jurés.  "On va vous crever, on va vous enterrer devant votre mère. Ces mots sont gravés à jamais dans nos têtes", ont souligné à plusieurs reprises au cours de l'audience la mère, l'épouse et les frères de la victime, tous présents au moment du drame. La violence du meurtre de Mohamed Laidouni, un imprimeur de 30 ans sans histoire, a été au coeur des débats.

"Aucun n'a voulu la mort de Mohamed. Ils sont abasourdis par les conséquences de leurs actes", a plaidé Me Jean-Christophe Tymoczko, l'un des conseils de la défense.
"Personne ne savait pourquoi il était là et personne n'avait d'armes. Il n'y avait pas de volonté de tuer", a martelé Me Aurélien Barbaut.
Les accusés se sont montrés peu coopératifs au cours du procès. Certains ont promis "de dire toute la vérité" et assuré ne pas avoir peur de "balancer", mais, au final, ils n'ont livré que peu d'éléments pour expliquer le décès de Mohamed Laidouni.

>> Voir le sujet d'Antoine Marguet et Jean-Yves Blanc :


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