Pour la justice, un salarié n’est pas tenu de rembourser à son patron le coût de ses infractions commises avec sa voiture de société.
Seule exception la « faute lourde » du salarié permet à son employeur de lui réclamer de l’argent. Aucune convention, aucun contrat ne peut étendre les cas de responsabilité d’un salarié envers son patron car le principe est que le salarié n’assume pas le risque de l’entreprise. La justice ne distingue même pas entre les amendes reçues lors de l'usage de la voiture durant le travail où lors de déplacements personnels.
Référence : Cass. Soc, 17.4.2013, N° 752.