Plusieurs milliers de personnes défilent à Paris pour le 1er mai

Le cortège syndical parisien, réunissant plusieurs milliers de personnes à l'appel de la CGT, de la FSU et de Solidaires a démarré mercredi vers 15h30 de la place de la Bastille, conduit par les leaders de la CGT et de la FSU.

"Solidarité internationale et paix dans le monde. Refus de l'austérité et de la précarité pour une véritable sécurité de l'emploi", dit la banderole derrière laquelle marchent en première ligne le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, et la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison. "Pour nous c'est une fête de solidarité internationale pour l'ensemble des travailleurs du monde. On va vers une semaine d'action début juin. Il y a un profond mécontentement, il faut qu'il s'exprime", a déclaré Thierry Lepaon, avant que le cortège, dominé par une forêt de drapeaux CGT, FSU et Solidaires, ne s'ébranle. "Le gouvernement est sensible aux arguments du Medef et nous voulons lui rappeler ses engagements: il faut avoir une politique de gauche, ce qui était était la volonté de ce parti il y a un an", avant son accession à la présidence, a poursuivi M.Lepaon.
"Nous avons adressé une lettre ouverte au gouvernement pour lui rappeler le décalage en un an entre les annonces faites et les mesures prises", a ajouté le responsable CGT. Selon lui, entre 120.000 et 150.000 personnes manifestent dans le pays. 

>> Voir le reportage d'Olivier Chapelet et Josiane Szymanski :


Alors que ce 1er mai est marqué par les divisions syndicales, M. Lepaon a regretté la décision de la CFDT d'organiser un rassemblement séparé avec deux syndicats alliés, Unsa et CFTC: "Nous pensons qu'au de-là des différences, il y a des journées où les syndicats peuvent se rassembler", a-t-il dit. "Les salariés constatent que les organisations syndicales ne parviennent pas à s'unir. Nous ne voulons pas renoncer à cette unité", a-t-il insisté.

De son coté, Force ouvrière, a rassemblé plus de 300 militants devant le Mur des fédérés à Paris en hommage à la Commune. "Ce 1er mai n'a jamais aussi bien porté son nom, on est à un tournant parce qu'aujourd'hui, il s'agit de peser sur les choix que doit faire le gouvernement. Il faut sortir de cette logique d'austérité", a plaidé pour sa part Bernadette Groison de la FSU.

Christian Mahieux (Solidaires) a lui affirmé que "c'(était) une manif pour dire que ce n'est pas possible de continuer comme cela avec la question du licenciement et du chômage et la destruction du service public".

Non loin du carré de tête, des salariés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois condamnée à la fermeture battaient aussi le pavé, scandant "On est des ouvriers, pas des casseurs, les casseurs, c'est des patrons". "Urgence éthique et sociale", dit une pancarte, à côté de la banderole de tête, alors qu'une foule dense se massait dans les rues adjacentes à la place de la Bastille. 

Parmi le cortège, qui doit rallier la place de la Nation, figurent des militants CGT de l'AP-HP (hôpitaux de paris) qui scandent "la Sécu elle est à nous, on s'est battu pour la gagner on se battra pour la garder !"

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