Alors que seuls 35 % des automobilistes paient leur droit de stationnement et que le taux de recouvrement des amendes n'est que de 50 %, les députés veulent réfléchir à un nouveau système.
Après le Sénat début juin, c'est l'Assemblée qui va réflechir à la fin du PV de stationnement. Ce mardi, les députés examinent un dispositif de forfait journalier qui pourrait se substituer à la traditionnelle "prune". Dans chaque ville, les automobilistes pourraient payer leur stationnement en fonction d'un barème horaire déterminé par chaque municipalité. Cette idée, déjà votée par les sénateurs dans la cadre des débats sur une nouvelle étape dans la décentralisation, pourrait avoir l'assentiment du Palais-Bourbon.
Dans ce nouveau dispositif, les automobilistes qui ne paient pas leur place de stationnement ne se verraient pas infliger une amende mais recevraient une facture d'un montant équivalent à un forfait journalier. En somme, si un automobiliste reste plus longtemps que prévu sur une place ou ne paie pas à l'horodateur, on considèrera qu'il aura fait le choix de payer le forfait post-stationnement, soit l'équivalent d'une journée entière de stationnement.
Une telle idée se fonde sur un constat : le système actuel n'est pas assez dissuasif ce qui fait que bon nombre d'automobilistes ne paient ni stationnement ni amende. En effet, seulement 35 % des automobilistes français ou résident en France paient leur droit de stationnement. Ils ne sont que 10 % à Paris.
>>> Voir le sujet de Michèle Rey et de Pierre Pachoud: