Le PSG a tenu trente minutes face au FC Barcelone avant de lâcher prise et de subir une défaite (29-33) qui complique sa tâche en vue de la qualification pour les huitièmes de finale, dimanche lors de la 4e journée de la Ligue des champions messieurs de handball.
Le Barça a confirmé qu'il était très probablement le meilleur club européen actuel et s'est envolé en tête du classement du groupe B (7 points). Sans être préoccupante, la situation est beaucoup plus délicate pour le PSG, qui n'est que 5e, avec trois points.
Les Parisiens vont maintenant devoir cravacher pour finir dans les quatre premiers et se qualifier pour les huitièmes de finale. Une élimination dès le premier tour, impensable avant le début de la compétition, serait une catastrophe pour un club extrêmement ambitieux et qui compte parmi les plus gros budgets européens.
Résumé du match
Le PSG a montré pendant trente minutes qu'il était capable d'évoluer à un très haut niveau. Mais les Parisiens étaient en surrégime, face à des Catalans mieux structurés collectivement car habitués à jouer ensemble depuis de longues années. Le champion de France a pris le meilleur départ, sous l'impulsion de son gardien Patrice Annonay, auteur de cinq arrêts dans les six premières minutes, et de Daniel Narcisse. Mais, fort de son expérience, Barcelone n'a pas paniqué. Nikola Karabatic a pris les choses en mains en attaque, pour permettre aux Catalans de recoller (9-9, 17e). Les deux équipes, régulièrement sanctionnées de deux minutes, se sont ensuite rendu coup pour coup jusqu'à la pause, atteinte sur un score de parité (17-17), après une interception de Luc Abalo. L'intensité défensive des Espagnols, déjà prégnante en fin de première période, a ensuite lentement commencé à prendre le dessus sur une attaque parisienne pas encore parfaitement huilée. Contraint aux exploits individuels, le PSG a concédé un 7-2 en neuf minutes (23-19, 39e), le Barça profitant au passage de l'exclusion définitive de Jakov Gojun, pour trois sanctions de deux minutes. Les Catalans ont ensuite déroulé, ne laissant jamais le PSG revenir à moins de quatre buts, malgré les exploits solitaires et spectaculaires d'Abalo.