Ce sont au moins 230 camions qui ont manifesté samedi en Ile-de-France. Ils ont répondu à l'appel lancé par la fédération de routiers OTRE et sont allés jusqu'à un portique écotaxe à Rungis, protégé par un dispositif de sécurité.
Selon les organisateurs, la mobilisation réunissait à la mi-journée "plus de 300 camions" en Ile-de-France. Le ministère de l'Intérieur en a dénombré 230, et 2.100 dans toute la France. "C'est un franc succès", s'est félicité Gilles Mathelié-Guinlet, secrétaire national de l'Organisation des transports routiers européens (Otre), indiquant que d'autres transporteurs et des propriétaires d'autocars manifestaient "par solidarité".
Dans la région ils sont allés jusqu'à un portique écotaxe à Rungis, protégé par un dispositif de sécurité. Bloqués à 200 mètres de ce portique de la société Ecomouv installé pour la collecte de l'écotaxe, dont ils réclament l'abandon, des routiers prévoyaient d'aller à pied à la rencontre des forces de l'ordre.
Le cortège, qui avait quitté plus tôt dans la matinée Croissy-Beaubourg (Seine-et-Marne), s'étendait à perte de vue, sur 4 km selon les organisateurs. Il est arrivé à Rungis (Val-de-Marne) vers 13H00.
Les manifestants ont déployé plusieurs banderoles dont l'une proclame : "Sauvons les PME françaises: stop au dumping social".
>> Voir le reportage de Daïc Audouit et Yves Léopold Dewulf
