Les organisations agricoles d'Ile-de-France, qui appellent à manifester jeudi autour de Paris, visent plutôt des barrages filtrants dans la matinée sur les principaux axes routiers et aussi ferroviaires, pour laisser quand même passer les automobilistes. Voir les précisions de trafic ci-dessous.
Pour se faire entendre, les agriculteurs vont installer demain des barrages filtrants. "Notre volonté c'est que ça ne dure pas trop longtemps, de 7H00 à la fin de matinée. Mais ça ne sera pas non plus du filtrant partout, et, à certains endroits il ne faut pas grand chose pour bloquer Paris" a expliqué Damien Greffin, président de la Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles d'Ile-de-France (FDSEA) en précisant être en contact avec les forces de l'ordre.
En Île-de-France, des perturbations sont à prévoir sur l'ensemble du réseau des autoroutes franciliennes jeudi 21 novembre.
Précisions. Les syndicats agricoles d'Ile-de-France, Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles (FDSEA) et Jeunes Agriculteurs (JA), appellent leurs adhérents à manifester sur les routes franciliennes jeudi 21 novembre 2013. Des perturbations sont à prévoir sur une dizaine de points de blocage, notamment à une trentaine de kilomètres de Paris sur les autoroutes. Selon la Préfecture de Paris, les secteurs sud et ouest franciliens peuvent être "fortement" touchés, en particulier les autoroutes A6, A10, A12, A13, A15 et les routes nationales N12, N20, N118.
La FDSEA compte plusieurs milliers d'adhérents qu'elle appelle à se mobiliser à bord de tracteurs, camions et voitures pour protester contre un "cumul de taxes et de réglementations" et surtout contre la redistribution des aides européennes entre céréaliers et éleveurs (au profit de ces derniers) à la faveur de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Les Jeunes agriculteurs (JA) d'Ile-de-France se joignent également au mouvement. La mobilisation ne doit cependant concerner que les départements de l'Essonne et de l'ouest de la région Ile-de-France. M. Greffin redoute des débordements d'éléments extérieurs à ces deux organisations: "On n'est pas des terroristes" a-t-il insisté en refusant d'être "assimilé aux bonnets rouges".