Blocus des agriculteurs : les organisateurs appellent à lever les barrages

Les organisateurs des manifestations d'agriculteurs, qui bloquent certains axes routiers au sud et à l'ouest de Paris depuis jeudi matin, ont appelé à lever les barrages en fin de matinée. Le point sur la situation.

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Mise à jour 12h20 : Les organisateurs des manifestations d'agriculteurs, qui bloquent certains axes routiers au sud et à l'ouest de Paris depuis jeudi matin, ont appelé à lever les barrages de tracteurs.

Le ministre délégué aux Transports Frédéric Cuvillier avait demandé "la suspension immédiate des barrages" après deux accidents de la circulation en marge des barrages, dont un mortel. Le premier accident, mortel, s'est produit vers 06H30 dans le Val d'Oise, sur la Francilienne (N104) selon un communiqué de la préfecture. Une voiture est entrée en collision avec un poids lourd, tuant son conducteur, "un pompier qui se rendait à son travail".

La mobilisation dès l'aube des agriculteurs d'Ile-de-France, décidés à bloquer de grands axes routiers pour faire entendre leur colère contre le gouvernement, n'a pas entraîné de "perturbations majeures", selon le Centre régional d'information et de coordination routières. Le Crir a noté des perturbations dans l'Essonne en direction de Paris sur la N20 au niveau d'Étampes, ainsi que sur l'A6 près d'Auverneaux. Un barrage filtrant a été signalé vers Attainville (Val-d'Oise) à la jonction entre la N1 et la N104, ainsi que "des rassemblements" à l'ouest de Paris, autour de la N12 et de l'A13. "Mais il n'y a encore personne sur l'autoroute", a précisé le Crir. Enfin, des manifestants sétaient dirigé peu avant 7h "vers le péage de Saint-Arnoult" (Yvelines).

"On est en train de mesurer, par l'action conduite en Ile-de-France, l'exaspération et l'attente de l'agriculture française" a-t-il poursuivi, regrettant que le gouvernement "ait laissé filer" la colère depuis la mobilisation nationale de la FNSEA le 12 avril.

Hier, la préfecture de police (PP) de Paris a annoncé que "plusieurs perturbations étaient à prévoir sur les principaux axes routiers de l'agglomération parisienne". Selon la PP, les secteurs sud et ouest franciliens pourraient être "fortement" touchés, citant les autoroutes A6, A10, A12, A13, A15 et les routes nationales N12, N20, N118.

La Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles d'Ile-de-France (FDSEA) avait appelé cette semaine ses adhérents à participer à un "blocus de Paris" à bord de tracteurs, camions et voitures pour protester contre un "cumul de taxes et de réglementations" et surtout contre la redistribution des aides européennes entre céréaliers et éleveurs (au profit de ces derniers) à la faveur de la nouvelle Politique agricole commune (PAC). Les Jeunes agriculteurs (JA) d'Ile-de-France se joignent également au mouvement. La mobilisation ne doit cependant concerner que les départements de l'Essonne et de l'ouest de la région Ile-de-France.
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