Le président de la SNCF Guillaume Pepy a estimé dimanche 2 février, que les arrêts de travail déclenchés spontanément par les cheminots à la suite d'une agression devraient avoir une durée symbolique au lieu de pénaliser les voyageurs pendant des heures.
« Il faut tenir compte du sentiment d'émotion. Les cheminots ont des tripes; ils sont comme tous les salariés. Mais en même temps, il n'y a aucune raison de pénaliser des centaines de milliers de personnes », a affirmé M. Pepy sur Europe 1.
Mercredi 29 janvier, l'agression d'un conducteur avant son départ de la gare Saint-Lazare par un homme qui refusait d'éteindre sa cigarette a été suivie de fortes perturbations du trafic pendant plusieurs heures.
« Je pense que ces mouvements d'émotion, il faudrait que ça dure une heure, symboliquement », a avancé le président de la SNCF. M. Pepy a expliqué qu'il travaillait avec les syndicats à des réponses aux salariés de la SNCF dans ce type de situation.