11 entreprises partenaires du monde agricole ont permis la création de cette ferme ultra-moderne.
Située dans le hall 2 sur 1300m² dont 1000m² consacrés aux plantations. Les animations sont conçues pour expliquer l'utilisation des semences, et les outils contemporains dédiés à l’agriculture.
Le parcours de l'Odyssée végétale est jalonné de plantations, l'un des plaisirs de la visite. Les halls du Salon de l'Agriculture sont immenses et on ne voit la lumière du jour qu'à l'occasion du passage d'un hall à l'autre. Ce jeudi, c'était sous la pluie et l'arrivée à la grande ferme connectée permet de reposer son regard.
La végétation abondante réalise le décor
Ici on fait la promotion d'une agriculture respectueuse de l'environnement.
La haute technologie peut aider les acteurs des différentes filières à y parvenir.
Par exemple, les drones arrivent désormais à la rescousse des agriculteurs. 700 grammes de polypropylène expansé, alimentés par une batterie rechargeable, d'une autonomie d'une demi-heure, de quoi couvrir 50 hectares de culture. L'appareil contient les coordonnées GPS du champ, il suffit de le lancer à main d'homme pour qu'il scanne le champ minutieusement, à la recherche d'informations sur la teneur du sol en azote. Les traitements seront donc ajustés de manière très précise.
L'entreprise Airinov, ex-start-up française âgée de 4 ans et basée dans la Vienne, a équipé un drone de chez Parrot.
Nicolas se retrouve responsable d'un champ miniature. II doit, à l'aide d'une tablette, piloter un drone.
L'engin survole la parcelle pour rapporter des informations, Nicolas est habile et le champ entièrement scanné.
Guylain Théon a la voix cassée à force d'explications données sans compter. Il accueille les pilotes en herbe, démonstration :
L'imprimante 3D, un autre des élément high-tech de cette ferme connectée
Une équipe de France3 Midi-Pyrénées s'est rendue dans l'entreprise EmotionTech, qui fabrique des imprimantes 3D. Leur philosophie c'est "l'open-source", les plans de la machine et les logiciels d'exploitation sont donc librement accessibles à chacun.
Une imprimante comme celle exposée au Salon de l'Agriculture coûte 650€, elle est destinée aux écoles et aux particuliers.
Son "encre" : un fil 100% végétal à base de céréales. Le fruit et la fibre sont utilisés, c'est à dire la graine, les feuilles et les tiges. Ce matériel végétal est "bio-sourcé", c'est à dire qu'il est produit en agriculture biologique. L'entreprise Vegeplast participe au projet.
Granulé destiné au fil d'impression
Il faut 45mn à la machine pour imprimer un petit tracteur.
Plus loin, un quizz sur la moisson récolte un gros succès, jusqu'à 500 questionnaires remplis par jour, et ici il n'y a pas de perdant, chacun repartira avec de petits cadeaux.
Miss Better quant à elle virevolte d'un visiteur à l'autre et plaisante, elle propose des photos-souvenirs que les enfants adorent.
Miss Better est une betterave sucrière, blanche.
Elle est cultivée pour la production de sucre depuis toujours, et s'est introduite dans la récente filière des carburants, on la transforme en bioéthanol.
La ferme de l'Odyssée végétale, une expérience vécue avec le sourire, guidé par des animateurs généreux en explications.