Nous l'évoquions en milieu de semaine, une partie des commerçants représentant l'Outremer au Salon de l'agriculture est en colère. Faute de signalétique claire, notamment, ils ont mal démarré leurs affaires. Un dernier point au jour de fermeture...
La problématique était celle-ci : alors qu'une partie des stands d'Outremer étaient installés dans le hall 7.2 avec les régions, les autres se retrouvaient un étage plus haut, avec les représentants des pays étrangers. Pourquoi pas. Mais les Ultramarins étaient tout de même les seuls à être séparés, disaient les commerçants.
Il y a eu aussi le plan distribué aux visiteurs, qui n'indiquait pas grand chose à part les toilettes publiques, au 7.3. Et les signalétiques aux escaliers, qui invitaient en Outremer au 7.2, et aux "produits d'ailleurs et délices du monde" au 7.3. Enfin les arrêts d'escalators ont été nombreux, et il faut bien le dire, les escaliers c'est fatigant, quand on a arpenté les allées et stands sur des kilomètres.
La direction a fait des efforts, pour compenser la baisse de fréquentation, proposant une petite baisse du prix du stand, distribuant des prospectus pour amener la clientèle. Mais rien n'y a fait, le moral est en berne.
Une dernière visite, ce dimanche, confirme les inquiétudes. Au Paille en Queue, restaurant, la perte est estimée à 70%. Au comptoir, Selma annonce que certains patrons envisagent de se constituer en association et de prendre un avocat. Elle n'a jamais vu une nocturne avec aussi peu de vente, alors que ses confrères, un étage plus bas, lui ont dit exactement le contraire.
Même conclusion dans le restaurant bar d'à côté, on n' a jamais vu aussi peu de monde, certains jours, "on s'ennuyait" dit même une serveuse. La baisse de chiffre d'affaire avoisinerait les 60%, et pour les patrons, un retour l'an prochain dépendra de l'emplacement.