L'Institut Gustave-Roussy et l'hôpital Paul-Guiraud à Villejuif (Val-de-Marne) font l'objet de deux mouvements de protestation distincts initiés par les syndicats pour protester contre la précarité ou la remise en cause de leur temps de travail.
A Gustave Roussy (IGR), premier centre européen de lutte contre le cancer, la CGT a appelé mardi, en marge d'un conseil d'administration, à une "journée d'action portant sur les salaires bloqués depuis deux ans et sur les conditions de travail qui se cessent de se dégrader".
A l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud, une intersyndicale (Sud Santé, CGT, CFDT et FO) a entamé depuis le 2 juin une grève avec occupation des locaux de la direction pour protester contre le projet de réorganisation du temps de travail qui doit entraîner la réduction des jours de RTT de 27 à 18 par an et celle de la journée de travail de 8 heures à 7h36.
Ce projet de réorganisation fait suite à une recommandation de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport rendu public en décembre 2013.
L'intersyndicale demande l'ouverture de "réelles négociations" et dénonce la judiciarisation de leur mouvement social suite à une ordonnance du tribunal administratif de Melun saisie par la direction de l'établissement, enjoignant aux représentants des syndicats de libérer les locaux administratifs.
Une nouvelle assemblée à laquelle sont invités des salariés d'autres hôpitaux de la région parisienne, doit se tenir mardi après-midi afin "de coordonner la lutte des hôpitaux en proie à la politique gouvernementale de casse des acquis sociaux", selon SUD-Santé.
A l'hôpital psychiatrique Paul-Guiraud, une intersyndicale (Sud Santé, CGT, CFDT et FO) a entamé depuis le 2 juin une grève avec occupation des locaux de la direction pour protester contre le projet de réorganisation du temps de travail qui doit entraîner la réduction des jours de RTT de 27 à 18 par an et celle de la journée de travail de 8 heures à 7h36.
Ce projet de réorganisation fait suite à une recommandation de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport rendu public en décembre 2013.
L'intersyndicale demande l'ouverture de "réelles négociations" et dénonce la judiciarisation de leur mouvement social suite à une ordonnance du tribunal administratif de Melun saisie par la direction de l'établissement, enjoignant aux représentants des syndicats de libérer les locaux administratifs.
Une nouvelle assemblée à laquelle sont invités des salariés d'autres hôpitaux de la région parisienne, doit se tenir mardi après-midi afin "de coordonner la lutte des hôpitaux en proie à la politique gouvernementale de casse des acquis sociaux", selon SUD-Santé.