Raphaelle Primet, conseillère PCF de Paris, défend sa présence en logement social

Raphaelle Primet, conseillère de Paris, publie un communiqué où elle défend sa présence dans un logement social. Elle invite les journalistes à visiter son appartement lundi 30 juin.

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"J'y suis, j'y reste".

Une conseillère de Paris communiste, élue dans le XX ème  a publié vendredi après-midi un communiqué dans lequel elle explique pourquoi elle n'a pas l'intention de déménager de son logement social. Il s'agit de Raphaelle Primet. Agée de 49 ans, mère de famille, elle habite rue des rigoles depuis 1999 dans la cité Olivier Métra. Un logement obtenu sous Jean Tiberi "dans le respect des procédures après 8 ans d'attente", précise-t-elle.

Raphaelle Primet, interviewée lors d'une manifestation



"L'idée, alimentée par la polémique actuelle, que tout élu locataire d'un logement social devrait quitter son logement est aberrante. Un telle disposition conduirait à éloigner les élus des locataires des logements sociaux et de leurs attentes et à faire de la location d'un logement social un obstacle pour devenir élu" écrit-elle. 

Sur le document électoral des élections dans le 20 ème, elle se présente comme ancienne libraire. Dans le communiqué, elle précise qu'elle vit en couple avec un ingénieur du son au chômage. Selon elle, son indemnité d'élue s'élève à 2700 euros net. 

"Veut-on un Conseil de Paris de notables et de propriétaires" interroge-t-elle, expliquant en substance qu'il est bon qu'un élu soit proche et connaisse les conditions de vie de ses électeurs. Pour elle, exclure les élus des logements sociaux encouragerait la professionalisation du monde politique." Comment fera l'élu qui a dû quitter son logement social pour payer son loyer dans le parc privé après la perte de son indemnité à la fin de son mandat ? Il n'aurait en fait pas d'autre solution que de se représenter pour conserver son indemnité. Or, je suis pour la limitation des mandats dans le temps", argumente-t-elle.
"Je suis fière de vivre dans ma cité et de pouvoir porter la parole de ses habitants au Conseil de Paris. Ils m'ont fait confiance et ne comprendraient pas qu'aussitôt élue je déménage dans les beaux quartiers", conclut-elle de façon plus démagogique, invitant les journalistes à venir visiter son appartement lundi prochain.

C'est également ce qu'avait fait Michèle Blumenthal, ancienne maire socialiste du 12 ème lors de la campagne de 2008.

Dans son communiqué, Raphaelle Primet ne précise ni le montant de son loyer, ni de la superficie qu'elle occupe.

Anne Hidalgo a demandé à tous les élus parisiens de quitter leurs logements sociaux, même s'il pourra y avoir des dérogations après examen des cas personnels des uns et des autres.

(ajout, samedi matin)

Contacté par France 3 Paris , Raphaelle Primet a précisé les conditions de sa location. 70 m 2 pour 650 euros de loyer.

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