Eléphant tueur de Seine-et-Marne: le propriétaire fixé sur son sort lundi

Le tribunal correctionnel de Meaux rend lundi sa décision concernant le propriétaire de l'éléphante Tanya qui avait tué un octogénaire d'un coup de trompe après un numéro de cirque dans une petite ville de Seine-et-Marne.

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Une amende de 800 euros, dont la moitié avec sursis, a été requise par le parquet à l'encontre de Max Aucante, jugé pour "homicide involontaire" le 30 juin mais absent lors de l'audience.


Cet accident rarissime s'est déroulé le 8 septembre 2013 à Lizy-sur-Ourcq, petite commune de 3.600 habitants célèbre dans le monde des chapiteaux car son cimetière accueille le tombeau de la famille Bouglione et d'autres tombes de grands noms du cirque.

Une éléphante d'Afrique, qui venait de regagner son enclos électrifié après un numéro, s'était libérée à l'aide d'une bâche qui se trouvait à proximité. Le pachyderme avait franchi ensuite une seconde enceinte formée de barrières et de remorques.

D'un coup de trompe, l'animal de cinq tonnes avait fauché un vieil homme de 84 ans qui jouait à la pétanque sur la place du village. Projeté au sol et blessé, cet agriculteur de la région était mort après avoir été héliporté et hospitalisé. Une plainte avait été déposée par le frère de la victime, puis une enquête ouverte pour déterminer si toutes les mesures de protection nécessaires avaient été prises. M. Aucante, le propriétaire et directeur du cirque d'Europe, doit ainsi répondre d'"exploitation irrégulière d'établissement détenant des animaux non-domestiques".

La représentante du parquet Hélène Collet avait dénoncé dans son réquisitoire "une adjonction de comportements fautifs" de sa part. "L'éléphant a été laissé sans surveillance après son numéro, alors qu'il était énervé", avait-elle déclaré, tandis que l'avocat du prévenu Me David Missistrano assurait que toutes les règles de sécurité avaient été respectées.

L'audience n'a pas permis d'éclaircir la raison de la présence de la bâche à proximité de l'enclos de l'animal. De même peu d'éléments matériels ont été récoltés par les enquêteurs pour documenter les conditions de vie du pachyderme, victime de "mauvais traitements" qui l'auraient rendu agressif selon plusieurs associations de défense des animaux.

Celles-ci réclamaient depuis plusieurs années que l'éléphante "sorte du cirque" pour être envoyée "dans un sanctuaire d'Afrique du Sud", tandis qu'elle poursuit ses tournées.

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