Les urgentistes donnent lundi le coup d'envoi d'une semaine de grèves des professionnels de santé, avant d'être rejoints par les généralistes, puis les spécialistes, une épine pour le gouvernement qui tente de désamorcer la fronde avant Noël.
- Les praticiens hospitaliers réclament une réduction du temps de travail à 48 heures hebdomadaires, contre une soixantaine actuellement, ainsi que la valorisation de leurs heures supplémentaires au-delà de 39 heures.
- Autre point de crispation pour les personnels : les coupes drastiques dans le budget des hôpitaux - plus de 2 milliards d'économies d'ici à 2017 - et la "désorganisation de la médecine de ville", qui a provoqué un afflux de patients à l'hôpital.
- L'Amuf (l'Association des médecins urgentistes de France (Amuf), à l'origine du mouvement social avec la CGT-Médecins exige également ne harmonisation des compensations financières octroyées pour les gardes. Actuellement, les médecins universitaires sont payés 200 euros de plus par garde que les praticiens hospitaliers, et les libéraux ont obtenu la défiscalisation d'une partie ou l'intégralité de leur revenus pour la permanence des soins.
>>Une grève illimitée pour réclamer une réduction de leur temps de travail qui serait suivie par 80% des médecins urgentistes. Les explications de Céline Cabral et Constance Prieur