Une grève de plus dans le secteur médical : celle de SOS Médecins. Ces généralistes protestent eux aussi contre le projet de loi santé de Marisol Touraine.
Ils craignent pour l'avenir même de leur association de généralistes urgentistes
La grève des médecins de ville a provoqué des "coups de chaud" dans certains "centres 15" et la situation restait tendue lundi 29 décembre, journée test pour savoir si le mouvement de fermeture des cabinets va s'amplifier ou retomber, avec l'entrée dans le mouvement des 1000 généralistes-urgentistes de l'association SOS-Médecins.
Cette possible augmentation avait été anticipée et tous les centres ont augmenté leurs capacités: plus de lignes de réponse, plus d'assistants de régulation et de médecins régulateurs généralistes, et des médecins libéraux ont aussi été réquisitionnés. Le public est incité à téléphoner au SAMU plutôt que d'aller aux urgences, et le SAMU se chargera d'orienter les malades, avec l'objectif qu'il n'y ait pas d'augmentation des délais d'attente.
Les médecins, en grève depuis le 23 décembre et jusqu'au 31 décembre, ont des revendications tarifaires, dont une consultation à 25 euros. Ils veulent aussi la réécriture, voire le retrait du projet de loi santé du gouvernement. Reportage Cécile Magne et Yves Dewulf