L'Association des Victimes de l'Amiante demande au préfet l'évacuation de la Tour Montparnasse

L'association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva) a écrit au préfet d'Ile-de-France pour réclamer qu'il ordonne l'évacuation de la Tour Montparnasse et le désamiantage complet du célèbre édifice parisien.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

L'Andeva a demandé au préfet de prendre "enfin les mesures qui s'imposent pour que cessent les errements dans la gestion du problème de l'amiante dans la Tour Montparnasse qui mettent en danger la sécurité des occupants et intervenants: ordonner l'évacuation de la Tour et son désamiantage complet".

L'association dénonce les "négligences des copropriétaires" de la Tour et estime que l'arrêté préfectoral pris le 13 août 2013 qui stipule qu'ils doivent "prendre les mesures de prévention adaptées afin de supprimer le risque d'exposition passive aux poussières d'amiante" est insuffisant. "Force est de constater que cet arrêté n'a pas mis fin à la gestion chaotique du problème de l'amiante dans ce bâtiment qui dure depuis 10 ans sous l'oeil bienveillant de vos services", écrit l'Andeva.

L'association souligne que le désamiantage devait initialement être achevé en 2006. Elle dénonce le choix des copropriétaires de procéder "petit bout par petit bout" ce qui s'est traduit par "des pollutions récurrentes des bâtiments". Pour l'Andeva, la seule solution pour +supprimer le risque d'exposition passive aux poussières d'amiante "est l'enlèvement total de l'amiante de la Tour" ce qui est "impossible en site occupé".

La préfecture n'a pas réagi pour l'instant.

Les copropriétaires indiquent pour leur part, qu'ils "suivent scrupuleusement toutes les directives de l'arrêté préfectoral" de 2013. Ils soulignent que "depuis cet arrêté, il n'y a pas eu de dépassement (des pics de pollution) dans les mesures d'air" et rappellent qu'un "expert amiante indépendant, nommé par la préfecture, suit le dossier".

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information