Lundi 11 mai, Valérie Pécresse a organisé une opération de propreté en contrebas d'une autoroute en Seine-Saint-Denis. Faut-il y voir une métaphore de son combat politique qui va s'engager face à Claude Bartolone.
Opération coup de balai.
Valérie Pécresse, en tee-shirt jaune, bottes en caoutchouc et gants de la même matière, descend avec prudence en contrebas d'une autoroute, près d'Aulnay-sous-Bois.
Un petite zone arbustée jonchée de cartons et de détritus. Il y avait ici un camp de roms qui a été évacué. Mais il n'est toujours pas nettoyé.
Elle empoigne une pelle et racle le sol, enfournant les déchets dans les sacs que lui tendent ses jeunes militants.
"Avec cette opération, coup de balai, vous l'avez compris, nous voulons une région propre. Parce que la dignité, l'attractivité, la qualité de vie, ça commence avec la propreté", explique-t-elle devant les journalistes.
"Nous sommes entre deux autoroutes. Tous les investisseurs, touristes et Français qui arrivent en Ile-de-France aux portes de Paris, leur première vision de l'Ile-de-France, c'est celle-là.", poursuit-elle.
Mais, comme nous sommes pervers, et pas forcément dupe de la mise en scène, nous lui demandons s'il faut y voir une métaphore de la situation de l'état dans lequel Claude Bartolone, son probable adversaire socialiste a laissé le département ?
Réponse ci-dessous
Peu après, je lui demande si elle n'en fait pas trop ? "Demandez aux franciliens si j'en fais trop", répond-elle