Ce festival mobilise pendant deux jours tout un département autour de l’eau, sous toutes ses formes. Il s’installe sur les bords de la Seine et de la Marne, dans des escales créées pour l’occasion.
La culture est présente en banlieue et se met au service de l’environnement. Des artistes investissent les berges et les péniches pour proposer aux Val-de-Marnais du théâtre, de la danse, du chant, des performances acrobatiques, des expositions… Au programme également de chaque édition, du sport et des croisières. Les associations nautiques du Val-de-Marne organisent des initiations gratuites aux canoës ou à la voile. Des bateaux vous embarquent pour observer les berges depuis le fleuve ou circuler d’escale en escale.
Chaque année, plusieurs milliers de festivaliers partent ainsi à la découverte du territoire et de l'eau dans le Val-de-Marne.
Le festival de l’Oh ! est une occasion pour le plus grand nombre de découvrir la richesse du patrimoine aquatique souvent méconnu des Val-de-Marnais et des Franciliens. Au gré de promenades, de croisières et de spectacles, les festivaliers peuvent profiter pleinement des 60 km de cours d’eau qui baignent le département.
Moment joyeux et convivial, le festival de l’Oh ! constitue un moyen original pour chacun de s’interroger sur l’eau si précieuse et si fragile. Une démarche pour encourager les comportements respectueux de l’eau et l’exercice d’une responsabilité citoyenne face aux enjeux que cette ressource soulève.
Le festival de l’Oh ! est aussi une invitation à son partage avec ceux qui en sont privés sur la planète. En allant à la rencontre de peuples et de cultures, le festival de l’Oh ! valorise les coopérations internationales que mène le Département du Val-de-Marne dans le domaine de l’eau dans plusieurs pays (Vietnam, Salvador, Afrique du Sud, territoires palestiniens, Niger, Moldavie). Les actions de solidarité conduites pendant le festival et les débats publics des Mardis de l’eau permettent aux festivaliers de s’inscrire et de s’investir de façon concrète dans cette volonté de partage.
Un reportage de Isabelle Dupont et Daniel Petitcuenot