Une cinquantaine d'artisans-taxis ont mené une opération contre les chauffeurs UberPOP, dans la nuit de vendredi à samedi à Paris pour dénoncer une concurrence "déloyale".
La colère continue de monter dans les rang des chauffeurs de taxi. Une cinquantaine d'artisans-taxis ont mené une opération contre les chauffeurs UberPOP, de simples particuliers proposant leurs services à prix cassés, dans la nuit de vendredi à samedi à Paris pour dénoncer une concurrence "déloyale".
"On en a ras-le-bol de la concurrence déloyale, ras-le-bol d'Uber qui est au-dessus des lois", a expliqué une femme chauffeur de taxi, Maryline Richaudeau, "de jour en jour on a une chute d'activité flagrante, ils se mettent dans nos stations, sur nos voies, il y a constamment des tensions", a-t-elle décrit, évoquant l'agression d'un chauffeur de taxi à l'aéroport de Roissy vendredi.
UberPOP a valu au groupe américain Uber, numéro un mondial de la mise en relation avec des voitures de transport avec chauffeur, de nombreux litiges avec les tribunaux. Le groupe - valorisé à 50 milliards de dollars selon la presse américaine - a ainsi été condamné à 100.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Paris fin 2014 à cause d'UberPOP. La société a fait appel.