Le premier ministre, Manuel Valls, était ce matin au salon du Bourget. Une visite ponctuée par un discours devant les industriels de l'aéronautique réunis dans le hall de l'avion des métiers. Il faut favoriser l'emploi dans la filière pour répondre à l'optimisme des derniers chiffres de l'INSEE.
Message d'espérance, de confiance et d'optimisme pour un premier ministre très en verve, ce matin, lors de sa visite au salon du Bourget. Il faut dire que le secteur de l'industrie aéronautique n'a rien d'une filière sinistrée !
Les contrats signés par les industriels français du GIFAS, à l'occasion de ce 51e SIAE, devraient permettre une nouvelle fois en 2015, de dépasser le chiffre d'affaire de l'année précédente (8 milliards en 2014). Parviendra-t'l à atteindre un montant à 2 chiffres ? Telle est la question !
L'aéronautique française gagne parce qu'elle avance technologiquement.
Soulignant les performances des avionneurs français avec notamment le contrat de 2 milliards d'euros signé en début de salon par ATR, Manuel Valls à la jubilation modeste. Et pourtant, les derniers chiffres de l'INSEE peuvent légitimement conforter son optimisme, mais il est prudent.
Si tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes aéronautiques, la filière ne peut envisager son avenir sereinement, faute d'une main d'oeuvre disponible et surtout qualifiée. C'est aussi la raison de sa présence dans le hall de l'avion des métiers, pour faire la promotion d'un secteur industriel qui peine à recruter, y compris dans des emplois "basiques".
Premier salon aéronautique mondial, le salon du Bourget, c'est 2 000 exposants, 45 pays participants et 280 délégations étrangères accueillies, mais c'est aussi pour la France un enjeu essentiel : conforter la filière aéronautique comme la première source d'emplois à l'ère de la ré-industrialisation.