En juin 2012, des restes humains étaient découverts, jour après jour, dans les allées du bois de Vincennes. Un couple avouait quelques jours plus tard avoir après une dispute,tué et dépeçé les parents du bébé qu'ils gardaient. Leur procès s'ouvre pour une semaine aux assises de Paris
L'émotion avait été grande, ce mois de juin 2012, quand deux étudiantes avait trouvé une jambe coupée au bord de l'allée du bois de Vincennes où elles faisaient un jogging. Quelques jours plus tard, d'autres restes humains étaient à nouveau découverts dans le bois.
De découverte macabre en surprise au détour d'une allée, les enquêteurs avaient découvert qu'il y avait deux victimes, un homme et une femme. Et l'affaire avait provoqué d'autant plus d'inquiétude qu'elle se déroulait au moment du "passage en France" d'un meurtier canadien surnommé «le dépeceur » Luka Rocco Magnotta.
Malgré ces découvertes, les enquêteurs ne disposaient d'aucun élément pour identifier les victimes. Mais à la fin du mois de juin 2012, un jeune couple de chinois venait de lui-même au 36 quai des Orfèvres, s'accuser de ce double meurtre. Et même si leur récit est confus à ce moment là, ils racontent qu'ils ont tué ce couple, deux jeunes chinois eux aussi, dont ils gardaient le bébé.
Ils affirment alors qu'un différend sur la disparition de cet enfant, mort dans des conditions apparemment accidentelles, « a dégénéré » en dispute et déclarent aux policiers avoir tué ce couple et découpé les corps. Puis ils ont tenté de faire disparaître les corps en dispersant les morceaux dans le bois de Vincennes.
Le corps du bébé, qui serait mort victime de "mort subite" du nourrisson selon eux, n'a jamais été retrouvé.
Le couple meurtrier s'était d'abord enfui en Chine quelques jours avant de rentrer en France pour se rendre, "pris de remords" pour certains, mais surtout menacés en Chine de la peine de mort (en France, ils risquent 30 ans de prison).
Le couple comparait devant la cour d'assises de Paris toute la semaine, jusqu'au 22 janvier.