Emmanuel Macron a d'abord prévenu qu'il n'allait "pas annoncer un plan ville, un plan banlieues", voyant là une stratégie "aussi âgée que lui",
appelant à "changer de méthode" Cette méthode de plans dédiés "a apporté des choses" mais "on est au bout" de ce que cela a pu produire
On le savait, le Président de la République l'avait déja affirmé, il ne veut plus de "plan banlieue ou plan ville". Emmanuel Macron considère que cette méthodes des grands plans, dont il note qu'elle est "aussi âgée que lui", n'a plus d'effet, et que même si elle a apporté des choses, "on est au bout" de ce que cela peut apporter.
Le Président est d'ailleurs un jugement assez négatif sur cette politique des plans, puisqu'il estime ensuite que : "poursuivre dans cette logique est poursuivre dans l'assignation à résidence, la politique spécialisée" et "je n'y crois pas".
30 000 stages
Alors Emmanuel Macron a annoncé quelques mesures ainsi que le lancement de plusieurs initiatives qui seront affinées d'ici juillet puis mises en oeuvre ensuite.Ainsi, 30 000 stages de 3ème vont être proposés par les entreprises et par l'Etat.
Et le chef de l'Etat s'adresse directement aux plus grandes entreprises françaises en leur disant "Je veux que vous preniez votre part. Vous allez m'aider et montrer à tous les esprits chagrin que quand on aide les entrepreneurs à réussir, ça peut être efficace et juste". Et Emmanuel Macron ajoute que ces entreprises seront soumises à des "testing" (tests anonymes) pour détecter les cas de discrimination à l'embauche, au rythme de 40 entreprises par an pendant trois ans.
Le chef de l'Etat veut "donner une vision, du sens", mais pas présenter "un catalogue de mesures" pour ces quartiers qui concentrent les difficultés économiques et sociales. L'enjeu n'est pas tant budgétaire que de mobilisation et d'efficacité".
Une dizaine d'opérations immobilières rapides
Le Président a aussi annoncé diverses initiatives d'ici juillet, notamment sur la rénovation urbaine, avec une opération "coeur de quartiers" sur des "premières cibles" avec pour objectif "de les faire sortir en six mois" de leur situation dégradée.Il a également évoqué une "agence nationale de cohésions des territoires", assurant souhaiter qu'on garde l'Anru.
Emmanuel Macron veut aussi, pour le mois de juillet, un plan de mobilisation contre le trafic de drogue