Avec les fortes chaleurs, les récoltes sont en souffrance. L'Île-de-France enregistre un déficit pluviométrique et les agriculteurs craignent un manque à gagner.
Les épisodes de chaleur s'enchaîne et la pluie se fait toujours rares. Pour les agriculteurs de la région capitale, c'est la saison des inquiétudes, celle des sols secs et craquelés. Depuis le début de l'année, le déficit de pluie dans la région est de 150 mL, soit l'équivalent de trois mois de précipitations. Un manque d'eau dont les conséquences se font déjà sentir. « Les betteraves ont soif, constate Christophe Robin, agriculteur à Sonchamp, dans les Yvelines. Elles sont en train de stagner voire même de régresser. Il y a vraiment un manque d’eau qui se caractérise par un dessèchement de la culture. Là, on est en train de mettre en péril la récolte. »
L'agriculteur estime que la moitié de sa production de betteraves pourrait être perdue. Et les quelques gouttes qui tombent épisodiquement ne permettent pas de rétablir la bonne santé des cultures. « Là, il a plu hier, souligne Pierre Bot, maraîcher à Saclay (Essonne). En surface c’est légèrement mouillé mais on arrive très vite dans des surfaces sèches. A deux-trois centimètres, c’est de la poussière. » Pour faire face, Pierre Bot irrigue régulièrement ses champs, au risque d'avoir des légumes plus petits ou des plantations qui ne prendront pas. En deux mois, ses cultures n'ont pas pu profiter de pluies significatives.