Cas de variole de singe chez un enfant : l’épidémie n’est pas une urgence sanitaire mondiale selon l'OMS

Alors qu’un premier cas de "monkeypox" chez un enfant en France a été confirmé, l’épidémie actuelle ne représente pas une urgence sanitaire mondiale pour le moment d’après l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Il s’agit du premier cas de variole du singe chez un enfant en France. L’Agence Régionale de Santé (ARS) Île-de-France a annoncé samedi dans un communiqué que l’enfant, scolarisé dans une école primaire de la région parisienne, ne présente aucun signe de gravité.

Le cas a été pris en charge par les services de santé, indique l’ARS. "Un cas probable a été identifié au sein de la même fratrie. Des mesures ont été prises avec l'Éducation nationale et un message a été adressé aux parents des enfants contacts à risque de l'école fréquentée par l'enfant", poursuit le communiqué.

L’ARS ajoute que ses équipes et celles de Santé publique France "ont immédiatement débuté les investigations afin de retracer au plus vite la chaîne de contacts de l'enfant".

227 cas en Île-de-France

De son côté, l'OMS estime que la variole du singe ne constitue pas une urgence sanitaire mondiale pour le moment. Samedi, le chef de cette agence de l'ONU, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a en effet indiqué que la flambée mondiale de variole du singe était une menace sanitaire dont l'évolution était très inquiétante, sans atteindre pour l’instant le stade d'urgence de santé publique de portée internationale (USPPI). Soit le niveau d'alerte le plus élevé de l'OMS.

L’épidémie touche essentiellement l'Europe de l'Ouest. Une hausse des cas de variole du singe a été détectée depuis début mai, loin des pays d'Afrique centrale et de l'Ouest où la maladie est depuis longtemps endémique. Plus de 3 200 cas confirmés et un décès ont été signalés à l'OMS par une cinquantaine de pays où la maladie n'est pas endémique cette année.

En France, le dernier bilan, établi jeudi par Santé publique France, faisait état de 330 cas confirmés d'infection en France, dont 227 en Île-de-France. "Le risque de transmission, pour l’ensemble de la population, est évalué comme faible. Les cas rapportés en France et en Europe sont survenus jusqu’à présent chez des adultes jeunes majoritairement, et sont bénins", indique l’ARS Île-de-France.

Fièvre, éruption cutanée avec formation de croûtes : en cas d'apparition de symptômes, l’ARS recommande quant à elle de "solliciter le 15 en cas de besoin". Une consultation sera proposée "afin de faire bénéficier à l'enfant d'une vaccination si celle-ci est jugée nécessaire par le médecin", précise l’autorité régionale de santé. 

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