Vautour moine, vautour fauve, milan royal : la volière des rapaces abrite un grand nombre d’espèces menacées d’extinction. Ces volatiles n’ont pas besoin de s'alimenter au quotidien, mais quand vient l’heure du nourrissage, ils attendent avec impatience leur soigneur...
Trois fois par semaine, c'est ripaille du côté de la volière des rapaces du Parc Zoologique de Paris. Au menu, petits rongeurs et queues de bœuf crus. Fabien Glotain est le soigneur de la quinzaine de vautours qui occupe cette ancienne structure rénovée. Face à ces charognards, être vivant n'exclut pas de prendre ses précautions. Le bec des vautours est effectivement taillé pour déchirer chairs, tendons et muscles.La volière est donc entourée d'un large filet destiné à protéger les visiteurs. Elle abrite des espèces menacées d’extinction : le vautour moine, le vautour fauve, le milan royal et le percnoptètère. Dotés d'une envergure d’ailes d’environ 2 mètres 50, dans leur milieu naturel, les vautours se laissent emporter à haute altitude par des courants d’air chaud. Ils survolent ainsi sans effort de vastes étendues et repèrent, grâce à leur vue perçante, les carcasses qui leur serviront de repas.