Démission collective : les médecins hospitaliers réclament des moyens pour l’hôpital public

Ce mardi, le collectif des médecins hospitaliers menacent de "démissionner collectivement" de leur fonctions administratives si la ministre de la Santé Agnès Buzyn n'engage pas de "négociations" sur le budget et les salaires de l'hôpital. 

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Le mouvement prend de l'ampleur, le 15 décembre dans une tribune publiée dans Le Journal du dimanche, plus de 600 médecins hospitaliers brandissaient la menace d'une démission.
 
Ce mardi 14 janvier, lors d’une conférence de presse, 1 000 médecins hospitaliers, dont 600 chefs de service doivent officiellement présenter "la lettre de démission collective" de leurs fonctions d’administration, de gestion et de représentation, en l’absence de négociation avec le gouvernement sur les moyens de l’hôpital public.
 


Selon ces médecins regroupés dans un collectif Inter-Hopitaux (CIH), il manque 600 millions d’euros aux 200 millions supplémentaires débloqués pour 2020 par le gouvernement en faveur de l’hôpital public.

Des "pontes" très impliqués

Certains médecins ont des responsabilités dans l'hôpital public et exercent dans des grands hôpitaux parisiens, Robert-Debré, la Pitié-Salpêtrière ou encore Bichat. André Grimaldi, professeur d'endocrinologie à la Pitié-Salpêtrière, coordonne la pétition. Et le Dr Milleron, cardiologue à l'hôpital Bichat, à Paris est le porte-parole du CIH .  "L'hôpital doit être réformé, mais il n'y a pas de grande réforme possible sans moyens", écrivent les signataires de la lettre publiée dans Libératio  . Ils dénoncent "l'insuffisance du plan d'urgence" annoncé par la ministre de la santé en novembre dernier à l'issue de huit mois de crise.
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