Départementales 2021 en Essonne : découvrez les résultats du premier tour

Alors que les électeurs étaient appelés aux urnes ce dimanche 20 juin dans le cadre des élections départementales en Essonne, découvrez les résultats du premier tour.

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Leur vote vise à renouveler le conseil départemental pour les six prochaines années. Ce dimanche 20 juin, les Essonniens étaient invités à participer au premier tour des élections départementales, organisées dans 21 cantons. 42 sièges sont en jeu. Comme ailleurs, les candidatures sont présentées sous la forme d'un binôme composé d'une femme et d'un homme, avec leurs suppléants.

Les résultats du premier tour

Dans le canton de Vigneux, le président sortant du conseil départemental, François Durovray (LR), était annoncé comme largement favori. Avec Samia Cartier (DVD), il arrive en tête avec 48,2 % des voix, devant le binôme de gauche (Christophe Carrère (DVG) et Julie Ozenne (EELV)) à 27,4 %.

A Draveil, dans l’ancien canton de Georges Tron (aujourd’hui incarcéré), le duo formé par Anne-Marie Jourdanneau (DVD) et Yann Pétel (DVD) devance les écologistes Gregory Benoit (EELV) et Geneviève Pezeu (DVE). Les premiers obtiennent 38,7 % des voix, les seconds 30,0 %.

Dans le canton de Palaiseau, la gauche avait gagné de justesse en 2015. Cette année, Anne Launay (EELV) et David Ros (PS) arrivent en tête à l’issue du premier tour avec 46,5 % des suffrages exprimés, devant Marie-Christine Graveleau (DVD) et Francisque Vigouroux (DVD), à 39,5 %.

A Viry-Châtillon, un canton aujourd’hui à droite, le binôme formé par Jérôme Bérenger (LR) et Sylvie Gibert (MoDem-LREM) arrive en tête avec 46,2 % des votes exprimés. Sara Ghenaïm (PCF) et Aurélien Péroumal (LFI et alliés), eux, obtiennent 36,7 % des voix.

Dans le canton de Savigny-sur-Orge, où la droite est sortante, le tandem de gauche formé par Ludovic Briey (EELV) et Zohra Toualbi (PS), avec 27,2 % des voix, devance Alexis Teillet (LR) et Brigitte Vermillet (LR), qui obtiennent 26,8 % des suffrages exprimés.

A Evry-Courcouronnes, où la gauche et la droite ont été touchées par des divisions, Pascal Chatagnon (DVD) et Cendrine Chaumont (DVD), en tête, rassemblent 22,6 % des voix. A gauche, Pétroline Bérot (DVG) et Julien Monier (DVG et alliés) obtiennent 19,9 %. En 2015, le PS l’avait largement emporté face au RN.

Du côté des Ulis, un canton historiquement plutôt à gauche mais où la droite est sortante, Latifa Naji (DVG) et Olivier Thomas (DVG) réunissent 48,8 % des votes exprimés. A droite, Françoise Marhuenda (DVD) et Igor Trickovski (DVD) obtiennent 36,7 % des voix.

A Massy, où le socialiste Jérôme Guedj, sortant, ne se représente pas, la droite (Martine Cinosi Girard (LR) et Nicolas Samsoen (UDI)) arrive en tête avec 42,7 % des votes exprimés. Roger Del Negro (EELV) et Rafika Rezgui (PS) rassemblent 36,9 %.

Dans le canton d’Athis-Mons, que la gauche espère reprendre, Marion Beillard (DVG) et jean-jacques Grousseau (PS) arrivent en tête avec 42,3 % des voix. Aline Durand (LR) et Pascal Picard (LR) rassemblent 21,3 % des suffrages exprimés. La droite l’avait emporté de peu en 2015 aux départementales, mais avait perdu aux municipales l’an dernier.

Enfin à Corbeil-Essonnes, l’ancien fief de Serge Dassault, la droite avait gagné aux départementales en 2015 puis en 2018 (à l’occasion d’une élection partielle). Mais la ville de Corbeil a basculé à gauche l’an dernier lors des municipales. Cette année à l’issue du premier tour des départementales, le duo écologiste de Fadila Chourfi (EELV) et Alexandre Maquestiau (DVE) devance, avec 37,2 % des voix, la droite représentée par Karl Dirat (DVD) et Caroline Varin (DVD), à 31,6 %.

► Retrouvez l’ensemble des résultats ici.

Quelle abstention en Essonne ?

Le taux d'abstention est en hausse par rapport à 2015 : il s'élève à 69,8 % au premier tour cette année, contre 52,6 % il y a six ans.

Les enjeux des départementales en Essonne

En 2015, la droite et le centre ("L’union fait l’Essonne"), victorieux dans 15 des 21 cantons, avaient réussi à renverser la gauche. La majorité actuelle menée par le président sortant François Durovray (LR) compte défendre son bilan. Mais rien n’est joué, pour un scrutin dont l’issue semble parfois incertaine. A noter, entre autres, plusieurs cas de candidatures dissidentes.

La gauche, qui a réussi à faire basculer plusieurs villes lors des dernières municipales en 2020, mise sur l’union. PS, EELV, Génération.s, PCF, Place publique, PRG, Génération Ecologie… Alliées dans 20 des 21 cantons ("Naturellement pour l’Essonne"), les différentes tendances ont trouvé un accord pour mener campagne ensemble et tenter de reconquérir la collectivité, perdue il y a six ans. Ce rassemblement est mené par David Ros, maire PS d'Orsay et chef de file de l'opposition au département. La gauche reste toutefois divisée sur le canton d’Evry-Courcouronnes, LFI présentant son propre binôme.

LREM, pour sa première participation aux départementales, présente des candidats dans quatre cantons : Massy, Athis-Mons, Savigny-sur-Orge et Vigneux-sur-Seine. Le RN, lui, a investi des binômes dans les 21 cantons. Le parti d’extrême-droite était présent au second tour dans un tiers des cantons en 2015.

Les cantons à surveiller

Le canton de Corbeil-Essonnes, dont les conseillers sortants sont Jean-Pierre Bechter (LR) et Caroline Varin (LR), risque d’être perdu par la droite. Pour représenter la majorité départementale, Caroline Varin (LR) et Karl Dirat (SE) font face à Fadila Chourfi (EELV) et Alexandre Maquestiau (DVG). La gauche va également tenter de reconquérir Athis-Mons. Marion Beillard et Jean-Jacques Grousseau affrontent en effet une droite divisée entre Aline Durand et Pascal Picard (LR) d'une part, et Julien Dumaine et Nathalie Lallier (DVD) de l'autre. Autres cantons où la droite n’est pas unie : Savigny-sur-Orge, mais aussi Draveil, où plusieurs binômes se font concurrence pour succéder à Georges Tron - actuellement incarcéré - et Aurélie Gros.

Si la gauche tente de reprendre plusieurs fiefs, elle risque aussi d’en perdre certains. La droite et le centre peuvent entre autres espérer gagner à Massy, où Nicolas Samsoen (UDI) et Martine Cinosi Girard (LR) font notamment face à Roger Del Negro (EELV) et Rafika Rezguia (PS).

Quant au RN, le parti peut tenter de l’emporter dans plusieurs cantons, notamment à Draveil, où il est représenté par Hélène Alves et Philippe Steens. Pour ce qui est des candidatures LREM, un binôme (Florian Bourras et Sabrina Nadji) a notamment été investi à Vigneux-sur-Seine : le fief de François Durovray.

Les temps forts du débat des candidats sur France 3 Paris Île-de-France

Pour débattre, François Durovray (le président sortant, LR), David Ros (le président du groupe d’opposition PS), Audrey Guibert (la présidente de la Fédération RN 91) et Alexis Izard (Députée LREM) étaient présents sur notre plateau. Premier thème abordé : le cadre de vie. Alors que David Ros a proposé un corridor écologique du nord au sud du département, Alexis Izard s’est exprimé contre la bétonisation et pour une meilleure cohérence des territoires. De son côté, François Durovray a notamment proposé la création d'une forêt au sud d'Évry.

Sur le thème de la sécurité, alors que plusieurs rixes entre bandes ont eu lieu ces dernières années, Audrey Guibert a rappelé qu’elle souhaitait entre autres mettre en place un observatoire pour identifier les collèges touchés par une hausse de la délinquance. Alexis Izard a dit vouloir mettre l’accent sur la vidéosurveillance et l’armement de la police municipale. David Ros, lui, a préféré miser sur la prévention et le tissu associatif. Le président sortant François Durovray a quant à lui affirmé avoir augmenté le budget prévention et le nombre d'éducateurs.

Autre thématique discutée : la santé. Alors qu’Alexis Izard a expliqué vouloir créer un pôle de médecins itinérants et les salarier, David Ros a mis en avant une pérennisation des centres médicaux dans certaines villes et la défense des hôpitaux de proximité menacés. François Durovray a souligné l’importance de former des médecins, et défendu la création de bourses. Enfin, Audrey Guibert a proposé la création de centres médicaux départementaux avec généralistes et spécialistes et des secrétaires médicales.

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