Après plusieurs mois de harcèlement scolaire, Thybault, collégien dans un établissement de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne), s’est suicidé à la fin du mois de novembre dernier.
Le drame remonte à la fin du mois dernier, pourtant le choc reste toujours profond à Saintry-sur-Seine : dans la nuit du 20 au 21 novembre, Thybault, un collégien de 12 ans harcelé par des camarades de classe, a mis fin à ses jours.
Comme l’explique nos confrères du Parisien, tout débute l’année dernière au collège La Tuilerie de Saint-Germain-lès-Corbeil, un établissement de la commune. Thybault, qui a déjà dû changer par le passé d’établissement, est alors victime de harcèlement moral et de violences physiques.
Happy slapping et harcèlement en dehors des heures de cours
Les relations tendues avec ses camarades de classe s’aggravent au fil du temps ; au point qu’une enquête soit ouverte pour une affaire de happy slapping (une agression filmée au téléphone portable puis le plus souvent partagée sur les réseaux sociaux).Si l’Education nationale explique de son côté avoir tenté de changer les choses dès les premiers signalements, en mettant en place un suivi de l’élève et en organisant des médiations entre lui, sa famille et les camarades de classe en question, la situation semble avoir été bien compliquée à régler. La plupart des violences avaient en effet lieu en dehors du cadre scolaire, et non pas pendant les heures de cours.
L’heure est désormais au recueillement du côté de la famille, après la mort de Thybault. Pour lui rendre hommage, une minute de silence s’est tenue en marge d'un match du PSG Handball au début du mois de décembre – l’élève étant un grand passionné de ce sport.