Le point sur l'état de l'enquête sur les quatre meurtres de l'Essonne
Les gardes à vue des deux hommes interpellés samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne, ont été prolongées de 24 heures.
Les gardes à vue des deux hommes interpellés samedi après-midi dans le cadre de l'enquête sur les quatre meurtres dans l'Essonne, ont été prolongées de 24 heures. Elles se termineront dans l'après-midi de ce lundi 16 avril
Les deux hommes sont interrogés dans les locaux de la PJ de Versailles. L'un des deux, considéré comme "un suspect très sérieux", avait été interpellé dans l'Essonne et l'autre à Paris.
Des policiers ont mené,dimanche soir, de nouvelles perquisitions dans l'Essonne au domicile et chez les parents du principal suspect.
Comme celles conduites samedi, ces nouvelles perquisitions se déroulent à Draveil, au domicile de l'homme en garde à vue depuis samedi, et chez ses parents dans la
commune mitoyenne de Ris-Orangis, ainsi que dans un box où a été retrouvée samedi
une moto.
Les deux gardes à vue, qui ont débuté samedi après-midi, doivent durer 48 heures au maximum, avant un éventuel défèrement devant la justice ou une remise en liberté
d'ici lundi après-midi.
Dans cette enquête hors normes mobilisant des centaines de policiers, le SRPJ de Versailles tente d'identifier le ou les auteurs de quatre homicides, sans lien apparent mais commis avec la même arme dans un rayon de dix kilomètres dans l'Essonne, en novembre 2011, février, mars et avril 2012.
Le premier des deux gardés à vue est un homme d'une trentaine d'années "connu pour des violences" et "psychologiquement très fragile", selon des sources proches de l'enquête. Il a été arrêté "grâce au signalement de la moto" qui aurait servi lors de certains homicides.
Cet homme a été interpellé entre le domicile de sa mère à Ris-Orangis (Essonne)
et le petit immeuble qu'il habite dans la commune mitoyenne de Draveil.
"Je le voyais parfois en vélo, dans sa voiturette sans permis, mais jamais en moto", a témoigné Mamadou Diakité, le gardien de l'immeuble. "On m'avait dit de me méfier de lui car il aurait des armes, mais je ne l'ai jamais vu avec une arme", a encore dit le gardien.
Un deuxième homme a été appréhendé samedi à Paris, mais aurait été victime, selon nos confrères du "Parisien", d'une usurpation d'identité.
La police a également mis la main dans un box sur une moto Suzuki modèle GSX-R bleue et blanche ressemblant en tous points au descriptif très précis de celle qu'elle recherchait dans le cadre d'un appel à témoins.
Un casque et un blouson correspondant à des descriptions de témoins ont également été retrouvés dans le box, ainsi qu'un "holster" (étui d'arme) vide.
En revanche, aucune arme n'a été retrouvée.
Les enquêteurs agissent sur commission rogatoire de deux juges d'instruction d'Evry.