Les vingt premiers radars mobiles de nouvelle génération (RMNG), arme inédite de lutte contre les grands excès de vitesse, seront déployés vendredi 15 mars dans dix-huit départements dont l'Essonne.
Les vingt premiers radars mobiles de nouvelle génération (RMNG), arme inédite de lutte contre les grands excès de vitesse, seront déployés vendredi 15 mars dans dix-huit départements dont l'Essonne.
Sont aussi concernés : la Somme, l'Oise, le Loiret, l'Ille-et-Vilaine (2), les Bouches-du-Rhône (2), la Haute-Garonne, le Rhône, le Nord, la Moselle, la Loire-Atlantique, la Gironde, le Calvados, les Pyrénées-orientales, le Vaucluse, le Loir-et-Cher, les Alpes-Maritimes.
Embarqué dans une voiture de police ou de gendarmerie banalisée, le dernier-né des radars mobiles se fond dans la circulation et flashe en roulant les automobilistes qui le dépassent.
Dans les RMNG, l'antenne radar, cachée dans la plaque d'immatriculation, relève l'excès de vitesse, un flash invisible se déclenche et la vitesse apparaît sur l'écran des policiers ou des gendarmes.
Ce nouveau dispositif a été homologué le 18 février par le Laboratoire national d'essais et les véhicules déjà équipés ont fait l'objet des ajustements techniques nécessaires. Il va remplacer les 300 radars mobiles d'ancienne génération, utilisés entre 2004 et 2005. Dans les trois prochaines années, ces 300 radars mobiles seront remplacés, à raison de 100 par an.
La marge technique de ce nouveau dispositif étant plus importante que sur les radars, seuls les grands excès de vitesse seront réprimés. Ainsi sur autoroute, une voie limitée à 130 km/h, un automobiliste qui roule à 138 km/h ne sera pas verbalisé, car la vitesse retenue (138 moins 10 %) est égale à 124 km/h, en dessous de la vitesse autorisée. En revanche, le même automobiliste photographié à 146 km/h sera verbalisé avec une vitesse retenue de 131 km/h (146 moins 10 %).
En agglomération, les usagers seront donc flashés à partir de 61 km/h, sur une route nationale ou départementale à partir de 102 km/h.