En quelques semaines seulement, deux des principaux camps de migrants de la capitale ont été évacués. Depuis, les associations et la préfecture travaillent à les reloger.
Chaque semaine, différents représentants de l’État se réunissent autour d’une table afin de discuter de la prise en charge des migrants. L’heure est à la crise. En quelques semaines seulement, quatre campements ont été évacués par les autorités. Depuis, 788 migrants sont accueillis dans des centres d’hébergement de la capitale.
Les dossiers sont étudiés au cas par cas afin qu’un suivi administratif des migrants puissent être assuré. Demande d’asile, statut administratif… La préfecture fait intervenir des médiateurs sociaux pour que les migrants bénéficient de suivi individualisé.
La proposition d’hébergement est obligatoire. Chaque migrant évacué se voit proposer une mise à l’abri d’un mois minimum. Pendant ce délai, une solution de plus long terme est recherchée, notamment pour les demandeurs d’asile qui peuvent en principe être relogés dans des structures d’accueil adaptées (CADA).
D’après les chiffres de la Préfecture d’Ile-de-France, sur les 1 300 migrants qui se sont vu proposer un logement depuis juin, ils ne sont pourtant que 216 à avoir pu être hébergés vers les CADA. 788 personnes sont toujours logées dans les 28 centres que compte la région et 196 autres personnes ont décidé de quitter ces centres, le plus souvent afin de tenter de rejoindre d’autres pays que la France.