La police vient de démanteler un réseau de proxénétisme en région parisienne, à l’organisation « extrêmement élaborée ». Les prostituées, parfois mineures, devaient se faire tatouer un signe distinctif, propre à l’organisation.
Le système impliquait une dizaine de prostituées. On apprend ce mercredi que la police vient de démanteler un réseau de prostitution en Île-de-France, comme le révèlent nos confrères de Franceinfo.
Un juge d'instruction de Nanterre a en effet mis en examen sept jeunes – âgés de 18 à 23 ans – pour proxénétisme aggravé. Dans le groupe, six ont été placés en détention provisoire.INFO FRANCEINFO. La police démantèle un réseau de proxénétisme dans des cités d'Ile-de-Francehttps://t.co/qWgdJtZsn9 pic.twitter.com/ki5l6IYfY9
— franceinfo (@franceinfo) May 29, 2019
Les prostituées, parfois âgées de 15 ans, étaient souvent déscolarisées et en difficulté financière.
Des tatouages pour marquer l’appartenance des prostituées au réseau
Particularité de ce réseau à l’organisation « extrêmement élaborée », via des annonces sur internet : les femmes, recrutées dans les cités de la région parisienne, devaient se faire marquer un signe distinctif, tatoué sur la peau.Chacune d’entre elles devait par ailleurs générer 500 euros quotidiennement. De quoi rapporter, pour les proxénètes, plusieurs dizaines de milliers d'euros chaque semaine.
Avant de démanteler l’organisation, l'enquête menée par la brigade de répression du proxénétisme de la police judiciaire parisienne – lancée dans les Hauts-de-Seine au début de l'année – aura nécessité plusieurs mois.
Le proxénétisme dans les quartiers : le phénomène qui inquiète les policiers de la BRP (Un reportage de L. Barbry et V. Blumlhuber. Intervenant : Jean-Paul Mégret, responsable de la Brigade de Répression du Proxénétisme – Police Judiciaire de Paris) ►